1. Diverses raisons ont été suggérées pour expliquer le rappel, dans la parachath Tazri‘a, de la mitswa de la circoncision. L’une d’elle consiste à dire que l’accent y est mis sur l’expression : « Et le huitième jour… », ce qui nous apprend que cette mitswa doit être exécutée même le Chabbath.
2. Les questions de pureté et d’impureté, d’une façon générale, échappent à toute rationalité, et tout ce que l’on peut en dire est que, si l’on est en état de pureté ou d’impureté, c’est parce que Hachem en a ainsi décidé.
On peut cependant émettre des hypothèses, et l’une d’elles consiste à dire, en ce qui concerne la femme qui a accouché, que son impureté tient à un certain vide spirituel que la naissance de son enfant a créé en elle.
Et si la naissance d’une fille génère une plus longue période d’impureté, il se peut que ce soit parce que l’enfant qu’elle a porté sera appelé à donner lui-même la vie. Le vide spirituel causé par l’accouchement est donc plus important, d’où un allongement de la durée de son impureté.
De nombreuses explications ont été proposées quant à l’emploi, apparemment superflu, du mot tazri‘a. Je me contenterai de citer celle de Rachi (ad Wayiqra 12, 2) qui rapporte un enseignement de la Guemara Nidda (27b) selon lequel l’impureté rituelle de la mère se produit même « dans le cas où elle met au monde une masse molle qui se liquéfie comme une graine de semence ».
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