Il est absolument défendu de participer à toutes ces sortes de soirées mixtes!
Ceci implique plusieurs interdictions de la Torah, et même si vous voulez élargir votre cercle d'amis pour éventuellement trouver votre mazal, sachez que rien de positif ne peut découler de l'impureté et du manque de sainteté chez le peuple Juif!
Lorsque l'on fait la volonté Divine, il ne faut pas prendre en considération les éventuelles pertes qui pourraient en découler! Nous sortons d'ailleurs de Pourim, et nous constatons que Mordechai avait toutes les raisons de s'agenouiller devant Aman et de participer au festin (même si il y avait de nombreuses justifications à agir ainsi, mais malgré tout, il n'a pas cédé, et c'est ainsi que délivrance a jaillit!). Tenez bon, même si cela est difficile, et vous trouverez votre véritable mazal dans la sainteté, et surtout redoublez de prières devant D... car ces prières sont chéries devant l'Eternel plus que tout au monde!
Voici d'ailleurs une partie de mon prochain ouvrage qui va traiter de ce sujet dans la halakha et la hachkafa B"H:
8- L’isolement de plusieurs hommes avec plusieurs femmes
Nos sages ont permis à plusieurs hommes de s’isoler dans une même pièce avec plusieurs femmes, car avec un tel public, personne ne va être tenté de fauter. Selon le Choul’han ‘Aroukh il est permis à trois hommes de s’isoler avec trois femmes , tandis que pour les Achkénazim, on se suffira de deux hommes avec deux femmes . En cas de nécessité, un Séfarade pourra s’appuyer sur cet avis à condition de ne pas s’isoler la nuit ou en dehors de la ville .
De plus, la permission de s’isoler entre trois hommes et trois femmes ne s’applique pas si cela peut conduire à de la légèreté et de la frivolité telle que des réunions de fête , dans certains bureaux de travail ou dans des internats, car dans de telles conditions, la faute est courante et la tentation est plus accrue.
a- Colonies de vacances et mouvements de jeunesse mixtes
C’est la raison pour laquelle il convient d’avertir le grand public qu’il est absolument défendu d’envoyer des enfants dans des colonies mixtes ainsi que dans différents mouvements de jeunesse (même si ceux-ci sont considérés comme « religieux ») car le mauvais penchant a plus d’emprise dans une ambiance de vacances et d’oisiveté et s’attaque systématiquement à ceux qui sont libres d’occupation . Le ‘Hafets ‘Haïm stipule que tout celui qui peut empêcher de telles réunions a le devoir sacré d’agir de la sorte .
b- Plage mixte et soirée dansante
Il est inutile de rappeler l’interdiction formelle de participer à des soirées dansantes mixtes ou de se baigner dans une plage mixte. Les décisionnaires considèrent cette interdiction comme l’un des trois péchés pour lesquels l’individu se doit de sacrifier sa vie pour ne pas le transgresser : l’idolâtrie, le meurtre et les péchés sexuels. Or, le fait de regarder et de contempler des femmes qui ne sont pas convenablement vêtues, est considérée comme une grave faute en soi-même car « les yeux regardent, le cœur désire et les membres du corps concrétisent l'acte » . La Torah interdit explicitement le fait de regarder une femme mal vêtue même sans aboutir à un acte prohibé comme mentionné dans le passage du Chem’a Israël que nous lisons trois fois par jour : « Ne vous laissez pas détourner par votre regard et par votre cœur ». Enfin, le Pélé Yo'éts déclare au nom du Zohar que lors des danses mixtes, c'est l'ange du mal lui même qui y prend part!
Sources;
Beit Chmouel, paragraphe 8 ; Birkei Yossef, paragraphe 3 ; ‘Od Yossef ‘Haï, parachat Choftim, paragraphe 7 ; ‘Aroukh Hachoul’han, paragraphe 7 et 9. Cette permission se limite à un public empli de crainte Divine. Beit Chmouel, paragraphe 11 ; ‘Helkat Me’hokek, paragraphe 9 ; Min’hat Ich, tome 1, page 134.
Ba’h, chapitre 22 ; Taz, paragraphes 3 et 4 ; Beer Heitev, paragraphe 6 ; ‘Hikrei Lev, chapitre 19
‘Od Yossef ‘Haï, parachat Choftim, paragraphe 8 ; Min’hat Ich, tome 1, page 133 au nom de Rav ‘Ovadia Yossef chlita.
Min’hat Ich, tome 1, page 134 au nom de Rav Ben Tsion Abba Chaoul zatsal.
Kidouchin, 81a.
Basé sur le Rambam, Lois de Yom Tov, chapitre 6, paragraphe 21 ; Choul’han ‘Aroukh, Ora’h ‘Haïm, chapitre 529, paragraphe 4 ; Michna Beroura, paragraphe 22.
Cha’ar Hatsioun, paragraphe 21.
Rachi, parachat Chela'h Lékha, chapitre 15, verset 39 selon le Midrach Tan'houma.