L'HISTOIRE DE JUDITH ET D'HOLOPHERNE
Holopherne était un roi puissant, il avait conquis de nombreux pays, détruit les capitales et incendié les palais de leurs rois.
Après 10 ans de règne il décida de monter à Jérusalem et de conquérir la ville sainte. Il réunit 120.000 hommes armés de glaives et 92.000 archers. Il les exhorta en leur disant: "Regardez ce peuple d'Israël qui habite Jérusalem, il a une religion différente de toutes les autres et il ne suit pas les lois royales. Faisons-lui la guerre et que le souvenir du nom d'Israël disparaisse".
Un des rois soumis par Holopherne se permit de l'interpeller et de lui dire: "Ne fais rien, oh! Mon roi, contre le D-ieu d'Israël, le D-ieu de l'Univers, le D-ieu des dieux; Il est celui qui fait la guerre et observe ceux qui se permettent de s'attaquer à Son peuple. Tous les peuples sont des étrangers, mais Israël est Son proche. Qui oserait commencer les hostilités contre Israël, qui en aurait le courage? Regarde ce qui advint du Pharaon, de Sénachérib et de tous les autres. Ton entreprise est vouée à l'échec".
En entendant les paroles de ce roi, Holopherne se mit dans une grande colère, et dit“: Qui est celui qui a osé mettre en doute notre capacité à réduire à notre merci le peuple d'Israël? Comment pourrait-il tenir tête devant une aussi puissante armée? Et quel est parmi tous les dieux des peuples de la terre, celui qui a protégé son peuple de mes mains? D-ieu sauvera-t-Il Jérusalem?"
Et Holopherne ordonna de torturer durement ce roi pour avoir essayé de remettre en question la puissance de son armée. Il ordonna de le mettre aux fers, et de l'amener aux portes de Jérusalem, dans le camp des hébreux, pour qu'il périsse en même temps qu'eux.
Ainsi fut fait, les serviteurs d'Holopherne retournèrent auprès de leur maître et ce roi fut découvert errant dans les rues de Jérusalem, par Ouziah fils de Mi'ha et Karmi. Etonnés de cette rencontre, ils lui en demandèrent les raisons. Il leur relata tout et précisa comment Holopherne avait blasphémé en mettant en doute la capacité de D-ieu à pouvoir protéger Israël.
La peur étreignit leur cœur, et ils allèrent tout droit au Temple pour se prosterner devant D-ieu, pleurer, et Le prier d'épargner Son peuple.
"D-ieu d'Israël", dirent-ils, "Toi seul es le D-ieu qui règne sur tous les royaumes de la terre, c'est Toi qui as fait le ciel et la terre; Eternel tends l'oreille, ouvre Tes yeux, entends et vois les paroles d'Holopherne le blasphémateur. Et maintenant, Eternel, sauve-nous de ses mains, déverse Ta colère sur ces peuples qui ne te reconnaissent pas et sur les royaumes qui ne professent pas Ton Nom; car Tu n'abandonneras pas ceux qui placent leur confiance en Ton Nom, mais Tu abaisseras l'être humain qui place sa confiance en l'homme et en la force du cheval".
Leur prière à D-ieu terminée, ils calmèrent le roi étranger, lui redonnant confiance en ce D-ieu dont il avait fait connaître le Nom et la puissance, et qui certainement le protégerait. Il lui permettrait de voir la chute de cet ennemi et la victoire des enfants d'Israël. Reste parmi nous sans hésiter lui dirent-ils, et c'est Ouziah lui-même qui le reçut chez lui et lui organisa un grand festin.
Puis tout le peuple se réunit pour prier D-ieu. Ils Le supplièrent de venir à leur aide, toute la nuit durant.
Le lendemain, Holopherne entama les hostilités en envoyant 120000 fantassins et 22000 cavaliers contre Israël. A la vue d'une armée aussi puissante, les enfants d'Israël s'assirent à terre la tête couverte de cendres et supplièrent D-ieu de les sauver de la main de leurs ennemis; Puis ils prirent leurs armes et s'installèrent dans tous les défilés et y montèrent la garde jour et nuit.
En contournant la montagne, Holopherne découvrit les conduites d'eau de l'extérieur de la ville et les fit détruire sur-le-champ. Les stratèges d'Holopherne lui firent comprendre que les enfants d'Israël se sentaient en sûreté, protégés par les montagnes environnantes. S'il voulait les vaincre sans faire la guerre, il fallait les empêcher d'atteindre les sources d'eau pour les amener à se rendre. L'idée plut à Holopherne, et ainsi fut fait.
Vingt jours plus tard, le peuple assoiffé, vint se plaindre chez Ouziah. Ils lui suggérèrent de se rendre à Holopherne, car disaient-ils: "Plutôt être esclaves de ce roi et serviteur de D-ieu, que de mourir de soif et voir nos fils et nos filles périr de cette même soif. Nous prenons à témoin le ciel et la terre et le D-ieu de nos ancêtres qui nous rappelle ainsi nos péchés, qu'il vaut mieux que nous nous rendions immédiatement pour mourir par le glaive".
Alors tous les chefs de l'armée juive allèrent au Temple pour y adresser une grande prière à D-ieu et y pleurer en s'exclamant tous d'une voix: "Nous avons péché nous et nos pères, D-ieu ne reste pas silencieux lorsque tes ennemis lèvent la tête et veulent faire disparaître le souvenir d'Israël et Ton Temple. S'il Te plaît, oh! Eternel, père de la miséricorde, aie pitié de Ton peuple, qu'il ne tombe pas entre les mains de peuples qui ne Te connaissent pas. Pourquoi les laisserais-Tu demander: où se trouve leur D-ieu?".
A la fin de ces supplications et de ces pleurs, Ouziah, les yeux pleins de larmes, leur dit: "Ayez du courage mes frères, gardez l'espoir en la bonté de D-ieu, attendez encore cinq jours, peut-être la colère divine se calmera, sinon dans cinq jours nous agirons comme vous l'avez demandé".
Judith (Yehoudith) fille de Beeïri était une veuve remplie d'une très grande crainte et d'un très grand respect envers D-ieu. A l'étage de sa maison, elle s'était fait construire une chambre réservée pour la prière, et elle s'y rendait accompagnée de ses servantes. Elle était d'une grande piété et s'infligeait fréquemment des jeûnes. Elle était non seulement d'une très grande beauté, mais trouvait aussi grâce aux yeux de tous ceux qui la rencontraient.
Lorsque Judith entendit que Ouziah envisageait de rendre la ville au bout de cinq jours, elle fit quérir 'Havéri et Karmi, les prêtres du Temple, et leur tint ce discours:
"Comment Ouziah ose-t-il proposer de céder à l'ennemi la ville de Jérusalem si le salut divin n'intervient pas au bout de cinq jours? Voulez-vous mettre D-ieu à l'épreuve? Ce n'est pas le moyen de mériter la bon-té divine, mais au contraire, d'éveiller Sa colère. Sa bonté n'est-elle pas infinie? Pourquoi limiter Sa miséricorde en fonction de votre décision? A D-ieu ne plaise! Ne L'oublions pas; Les bontés de D-ieu n'ont jamais cessé, Ses miséricordes n'ont jamais pris fin..... Et maintenant, venez, re-tournons à D-ieu puisqu’Il est long à faire éclater Sa colère, et demandons pardon pour ce péché, exprimons nos pleurs et nos jeûnes en direction de D-ieu, car grande est Sa force de pardon. C'est une époque de souffrance pour Jacob, mais il en sera sauvé. Et comme nous perdons nos esprits à cause de nos erreurs, ainsi nous réjouirons-nous du Salut Divin. Nous n'adorons point des dieux étrangers comme certains de nos ancêtres qui furent passés par le glaive ou faits prisonniers par nos ennemis; nous ne reconnaissons que le D-ieu unique, qui demandera des comptes à ceux qui se lèvent contre nous, pour la gloire de Son Nom. Et maintenant," continua Judith, "Vous, les prêtres de D-ieu, vous, les âmes du peuple juif, redonnez-lui courage. Faîtes-leur comprendre que D-ieu nous met à l'épreuve comme Il a mis à l'épreuve Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et bien d'autres. Ceux-ci ont montré leur fidélité au Créateur et Celui-ci leur a prouvé Son amour pour eux. Ceux qui ont failli en ont supporté les conséquences. D-ieu est comme un père qui réprimande son enfant parce qu'il l'aime; Il ne veut pas notre perte, mais la Gloire de Son Nom".
"Tes paroles sont justes et tu as tout à fait raison," répondirent Ouziah et les prêtres, "aussi, prie pour nous, car tu es droite et respectueuse de D-ieu".
"Je prierai pour vous" leur dit Judith, "mais vous aussi, priez pour moi et pour la réussite de mon entreprise pour renverser la situation. Ne cherchez pas à savoir où je partirai cette nuit avec ma servante, mais ne cessez pas de supplier D-ieu pour qu'il se souvienne de Son peuple, en faveur de Son Nom".
Et Ouziah lui dit: "Va en paix, et que l'Eternel soit avec toi et exauce tes souhaits".
Judith se rendit alors dans sa chambre, s'habilla du cilice et répandit de la cendre sur sa tête, se prosterna devant Dieu, et versa des larmes en priant D-ieu intensément. Après cette prière elle appela sa servante. Elle retourna dans ses appartements, et après s'être baignée, ointe de myrrhe, nattée les cheveux, elle mit ses plus beaux atours et ses plus beaux bijoux. Elle demanda à sa servante de porter une outre de lait, une cruche de vin, une fiole d'huile, de la farine, du pain et du fromage, et elles s'en allèrent et sortirent de Jérusalem accompagnées des bénédictions d'Ouziah et des prêtres qui les avaient attendues à la porte de la ville.
Elles descendirent la montagne et vers l'aube furent capturées par les sentinelles d'Holopherne.
Celles-ci lui demandèrent qui elles étaient, d'où elles venaient et où elles se dirigeaient. "Je suis Judith, une fille des hébreux," répondit-elle, "je me suis enfuie en cachette, sachant que nous étions perdus. Mais je me proposais de dévoiler à Holopherne les secrets qui lui permettront de conquérir la ville sans perdre un homme".
Les hommes qui l'avaient capturée furent subjugués par sa stature, sa beauté et aussi son langage. "Tu as bien fait", lui dirent-ils, "de sauver ta vie. Tu as eu l'intelligence de venir chez notre maître, et tu trouveras grâce à ses yeux". Ils l'amenèrent auprès du roi, qui fut immédiatement séduit et fasciné par sa beauté. Le feu du désir l'envahit. Les princes et les nobles présents dirent: "Comment rejeter les hébreux, alors qu'ils ont de si belles femmes? Et qui ne ferait pas la guerre alors qu'il pourrait en conquérir de semblables?
A la vue du roi, Judith s'agenouilla à deux reprises, et les serviteurs royaux la relevèrent car telle était la coutume.
"Réjouis-toi", lui dit Holopherne, "et n'aie pas peur, car je ne veux pas la mort de ceux qui m'obéissent. Et je n'aurais pas levé les armes contre ton peuple, si ce n'est qu'il m'a rejeté. Et maintenant, dis-moi pourquoi tu as fui et choisi de venir ici?"
"Vois-tu", lui répondit Judith, "nous avons péché contre notre D-ieu, et il était d'ailleurs prévu par les prophètes que nous soyons punis pour cela. C'est aussi pourquoi les enfants d'Israël te craignent. La famine sévit lourdement. Tu peux nous considérer comme morts, tant la soif est intense, au point où ils ont permis de boire le sang des bêtes égorgées et de consommer les sacrifices interdits. Et s'ils agissent ainsi, ils sont perdus et tu as gagné. Et moi, ta servante, comme je sais tout cela, je me suis enfuie, et D-ieu m'a envoyée pour te le raconter. Cependant, tout en étant auprès de toi, je n'en reste pas moins fidèle à D-ieu et Sa servante. Et c'est pourquoi tu me verras sortir trois fois par jour pour Le prier; et Il me dira quand Il les punira pour leurs mauvaises actions, et je te le dirai. Et je te ferai traverser toute la ville sans qu'on lève même le petit doigt contre toi. Tout cela me fut communiqué dans une vision céleste, et c'est à cause de la colère divine que j'ai été envoyée pour te dire tout cela".
Le souverain et tout son entourage furent fortement impressionnés par la personnalité de cette femme; Ils ne trouvaient personne à qui la comparer.
"D-ieu a bien fait de t'envoyer à moi pour cette mission", lui dit le roi, "et si mes souhaits se réalisent, alors ton D-ieu sera le mien, tu seras la première dame du royaume, et ton prestige sera connu de tous".
Le roi ordonna de l'amener dans ses appartements, et de lui donner de quoi se nourrir. Mais Judith lui dit qu'elle ne supportait rien d'autre que ce qu'elle avait emporté avec elle.
"Mais à la longue, la nourriture te manquera" lui dit le roi. "Je te jure", lui répondit Judith, "que D-ieu aura permis que s'accomplisse ma Mission, avant que je ne vienne à manquer de cette nourriture".
Elle redemanda la permission de sortir du camp pour faire ses prières, aussi fit-il ordonner de lui laisser toute liberté de mouvement.
C'est ainsi que, trois nuits de suite, elle sortit du camp pour s'immerger dans l'eau de source et ensuite prier avec grande ferveur et demander à D-ieu de l'aider à sauver son peuple.
Le troisième jour, Holopherne fit un grand festin et il envoya ses serviteurs pour voir s'ils pouvaient convaincre Judith de participer à ce festin.
"Ne sois pas gênée de venir au festin de notre maître; Peut-être accepteras-tu de manger et de boire avec lui?" lui dirent-ils.
"Qui suis-je", répondit Judith, "et comment pourrais-je refuser à mon maître ce qui est bon pour moi? Tout ce qu'il voudra est bon pour moi, pour toute ma vie".
Et Judith mis ses beaux habits et se présenta ainsi au roi. Il fut subjugué sur-le-champ, et malade de désir.
"Mange joyeusement ton pain et bois ton vin de bon cœur", lui dit le roi, "car tu as trouvé grâce à mes yeux".
"Je n'ai jamais été aussi joyeuse qu'aujourd'hui", lui dit-elle. Et elle s'assit et mangea, puis elle sortit son outre de lait, en but et en donna aussi à boire au roi. Il était si heureux qu'il se mit à boire des boissons enivrantes plus que de coutume.
Les serviteurs s'en allèrent, en fermant les portes et en laissant Judith seule avec le roi, ivre mort dans son lit.
Alors, Judith ordonna à sa servante de sortir et de faire le guet à l'extérieur, puis elle se tint debout face au lit, et commença une prière, la figure baignée de larmes. Seules ses lèvres remuaient, mais aucun son ne sortait de sa bouche. "Donne-moi la force, D-ieu d'Israël pour venger tes serviteurs, les enfants d'Israël, et protéger les portes de la sainte Jérusalem. Soutiens-moi."
A la fin de sa prière, elle s'approcha du haut du lit et dégaina le glaive d'Holopherne, saisit par les cheveux la tête d'Holopherne, demanda de nouveau à D-ieu de lui donner la force d'agir, et en deux coups, trancha la tête du roi.
Elle appela sa servante, lui fit mettre la tête dans un sac, et c'est sans problème qu'elles sortirent du camp, comme à leur habitude.
De loin avant d'arriver aux portes, elle s'adressa avec une immense joie, aux sentinelles: "Ouvrez les portes, car D-ieu est avec nous; Il a sauvé Israël".
La foule sortit à sa rencontre, dans un mouvement de joie, de chants et de louanges au Créateur. Tous, habillés de leurs plus beaux habits, ils allumèrent des torches et en procession entraînèrent Judith, qu'il n'avait pas imaginé revoir, vers le centre de la ville.
Judith monta sur une hauteur et d'une voix puissante harangua le peuple: "Jérusalem, loue l'Eternel; Sion, la bonté et la vérité de l'Eternel n'ont pas failli pour ceux qui ont placé leur espoir en Lui. Il a été si bon avec Sa servante. Et cet ennemi d'Israël, Il l'a mis dans les mains de Sa servante".
Et elle sortit du sac la tête d'Holopherne.
"L'ange divin m'a protégée à ma sortie d'ici, pendant mon séjour là-bas, et à mon retour. Je n'ai pas été rendue impure, et c'est dans l'allégresse que je vous reviens".
Tout le peuple se prosterna à ses pieds. Et Ouziah la bénit.
Puis s'adressant au roi d'Israël, Judith s'exprima en ces termes: "Voici la tête de ce Raschah d'Holopherne qui dans son orgueil et son insolence se moquait du D-ieu d'Israël, et voulait t'éliminer en même temps que tout ton peuple. Ce D-ieu, tu en as fais connaître le Nom et la Puissance, et tu nous as assurés de son aide contre l'ennemi".
Et le roi exprima toute sa reconnaissance à D-ieu, et ensuite à Judith en lui disant: "Grâce à toi, tous les peuples de la terre qui apprendront ton geste de bravoure, loueront le nom du D-ieu d'Israël".
Judith appela tout le monde et leur dit: "Placez cette tête au haut de la muraille, et aux premiers rayons du soleil, armez-vous tous et sonnez des trompettes sans descendre sur le champ de bataille. A ce bruit les sentinelles iront réveiller les généraux d'Holopherne qui iront le voir dans sa tente, et le trouveront baignant dans son sang. A cette vue, ils seront pétrifiés et pris de panique et s'enfuiront. Vous les poursuivrez et l'Eternel les livrera entre vos mains sans coup férir".
Les enfants d'Israël suivirent les conseils de Judith.
Aux sonneries des trompettes juives, les sentinelles s'approchèrent des tentes de leurs chefs avec force bruit. Sur ce, les supérieurs firent comprendre aux aides de camp d'Holopherne qu'il ne fallait plus attendre pour réveiller le roi, car "les souris" étaient sorties de leur trou pour livrer bataille.
Le serviteur poussa un hurlement en sortant de la tente royale, il alla dans la tente de Judith, et comprit ce qui s'était passé.
"Une femme juive est à l'origine de cette horreur," s'écria-t-il, "le corps de notre roi baigne dans le sang, et il n'a plus de tête".
La terreur s'empara de toute l'armée, perdant leur esprit, ils s'enfuirent tous dans toutes les directions, poursuivis par les soldats juifs.
Ceux-ci les écrasèrent totalement et prirent l'énorme butin laissé dans le camp vide de ses hommes.
Le roi étranger qui avait pris le parti du peuple juif, se convertit au judaïsme à la vue de ces miracles.
Après s'être purifiés les juifs offrirent maints sacrifices de remerciements à D-ieu.
Judith offrit tout son butin à la maison de D-ieu, et pendant trente jours les juifs et elle, fêtèrent la victoire miraculeuse. Durant toute sa vie et longtemps après, aucun ennemi ne se leva contre Israël.