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Kadish (du deuil), pour nous ou le défunt ? (suite)

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rag
Messages: 27
Bonjour Rav Wattenberg,

j'ai ouvert un nouveau sujet car je n'arrivais pas à poursuivre sur l'ancien.

J'ai une question concernant votre réponse sur le fait de faire bénéficier à un défunt une mitsva que l'on ferait "lylouï nichmat".

Si le père a fait ce qu'il fallait pour que le fils fasse cette mitsva alors le fait que le fils fasse la mitsva ne va dépendre que de son libre arbitre.
Mais l'action du père a déjà créé le potentiel et lors de son jugement après son décès cette action lui est déjà créditée indépendamment du fait que le fils va accomplir la mitsva ou non.

par exemple un père qui élèverait son fils à la perfection cela n’empêcherait pas le fils de "mal tourné" car il a un libre arbitre mais le père ne devrait pas perdre le bénéfice de son travail éducatif.

donc revient la question en quoi l'acte du fils bénéfice au père.

Il doit y avoir une erreur dans mon raisonnement ou quelque chose que je n'ai pas compris.
Vous pourrez certainement m'aider à mieux comprendre votre réponse.

Merci d'avance
Kol Touv
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6640
Citation:
j'ai ouvert un nouveau sujet car je n'arrivais pas à poursuivre sur l'ancien.

Ok, vous vous rapportez à cette réponse:
https://www.techouvot.com/kaddish_du_deuil_pour_nous_ou_le_defunt-vt8029086.html?highlight=

Citation:
Si le père a fait ce qu'il fallait pour que le fils fasse cette mitsva alors le fait que le fils fasse la mitsva ne va dépendre que de son libre arbitre.
Mais l'action du père a déjà créé le potentiel et lors de son jugement après son décès cette action lui est déjà créditée indépendamment du fait que le fils va accomplir la mitsva ou non.
par exemple un père qui élèverait son fils à la perfection cela n’empêcherait pas le fils de "mal tourné" car il a un libre arbitre mais le père ne devrait pas perdre le bénéfice de son travail éducatif.
donc revient la question en quoi l'acte du fils bénéfice au père.


La volonté d'accomplir une Mitsva est elle aussi positive :)

Le père à fait ce qu'il fallait pour que son fils se comporte bien, il (le père) est déjà méritant pour cela.
Après, si le fils met en pratique et fait le bien, le père (vivant ou non) est encore plus méritant, car il aura entraîné du bien.

Si vous faites tout pour qu'une personne fasse une mitsva, mais que finalement elle refuse de la faire, on ne peut pas dire que vous n'ayez rien fait.
Mais on ne peut pas dire non plus que votre action aurait eu un impact positif sur terre.
Vous avez fait ce que vous deviez faire, bravo. Si l'autre avait décidé d'agir positivement, c'eût été encore mieux.

Pour pointer l'élément perturbant et imprécis dans vos mots, je souligne ce que vous écrivez:
Citation:
Mais l'action du père a déjà créé le potentiel et lors de son jugement après son décès cette action lui est déjà créditée indépendamment du fait que le fils va accomplir la mitsva ou non.

Non, cette action (que le fils devrait accomplir) ne lui est pas créditée si le fils ne l'accomplit pas finalement.

Tout ce qui est crédité au père "en attendant" (entre guillemets car la notion de temps n'existant plus en l'absence de matière, l'accomplissement ou le non-accomplissement ultérieur du fils est déjà en train de se passer par rapport au père décédé), c'est le fait d'avoir mis son fils sur la voie.
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