manipulation, perversité ?

Bonsoir,
Récemment, un " ami", un catholique, croyant m'a confié qu'il aimait faire du mal aux gens, pas physiquement mais moralement. Il m'a alors expliqué que le sentiment de pouvoir influer sur la vie de quelqu'un ( dans le sens négatif du terme) le satisfaisait. Egalement, il m'a dit qu'il pouvait user de plusieurs "techniques" pour y parvenir. Je suis assez choquée de la manière d'agir de cette personne, de plus qu'il n'a pas d'intérêt matériel ni reconnaissance extérieure. D'une part, j'ai l'impression qu'il pourrait s'en prendre à moi, et d'autre part je me demande comment quelqu'un qui se prétend croyant peut penser de la sorte. Je me demande alors constamment comment agir avec cette personne, dans la mesure où je dois le côtoyer tous les jours ( études avec projet commun ). De plus, je me suis beaucoup confiée à lui, j'ai eu en quelque sorte une confiance aveugle : aujourd'hui il me dit " quoi qu'il arrive, tu ne pourras rien faire contre moi puisque j'ai trop d'éléments contre toi" ( il fait référence aux confidences que je lui ai faites ).
J'admet que cette situation semble un peu sortie de nulle part et étrange, mais je me retrouve perdue avec ce personnage assez spécial qui me parait dangereux et que je n'arrive pas à comprendre.

Chalom

En psychiatrie cette maladie dont cette personne est atteinte est connue.
Ces personnes peuvent effectivement être dangereuses. Le seul conseil que je connaisse et d'éviter de la côtoyer.
Plus vous prendrez vos distances plus vous aurez des chances de vous en sortir.
Ne cédez pas à son chantage émotionnel, et ne lui montrez pas que vous êtes intimidée par lui.

Priez à D. qu'il vous sauve de cet homme malade.
Kol touv.

Ces pratiques se nomment "chantage", "harcèlement moral", et sont encadrées par la loi.
Une recherche rapide sur Google vous dira comment agir face à ce genre de personne.



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Message envoyé via AlloRav sur iPhone.

Si je puis me permettre d'intervenir et vous proposer deux axes de réflexions.

Le premier serait de réfléchir au changement personnel.
Si vos confidences sont honteuses car elles appellent selon la Torah à un changement, c'est-à-dire à une techouva, pourquoi ne pas amorcer le mouvement ? En plus des bienfaits directs pour vous, vous prendriez l'ascendant sur cette personne. Car il faut bien comprendre que ce genre d'individus, littéralement morbides, sont attirés par l'immobilisme des gens. Leur plaisir, c'est de stopper l'autre. C'est une logique de la forme : "si tu meurs (au sens psychique), moi je vis". Ainsi, en vous mettant vous-même dans une dynamique de changement, vous échapperiez automatiquement à son emprise.

La second axe tourne autour de la distanciation avec le problème.
Une personne ne peut nous faire du mal que si elle est déjà entrée "chez nous". Une des étapes dans la résolution est ce que l'on appelle la distanciation, procédé par lequel on s'extrait de la logique intime fermée sur elle-même, selon laquelle on ne pourrait soit-disant que subir. La distanciation permet également de repérer les "portes" dans notre personnalité, qui permettent de laisser entrer ce genre d'individus dangereux.
A ce sujet, je vous recommande la lecture du livre : "Transformer les ténèbres en lumière" de Rav Ginsburg.

En espérant que mon message vous aide