La question peut paraître saugrenue:
Y a-t-il une Qédouchat Chévi'it dans le miel de fleurs ?
Il semblerait que la réponse soit "non".
Ma question est: Pourquoi ?
En effet: a priori, on devrait penser que le miel n'est pas casher, puisque produit par l'abeille qui n'est pas casher, en vertu du principe: "hayotsei min hatamé, tamé" ("ce qui sort [qui est produit] de l'impur, est impur.
Cependant, nos sages, nous enseigne que le miel est en réalité le pollen des fleurs, auquel les abeilles se sont contentées d'ajouter une substance EXTRÊMEMENT infime. (Je dis "EXTREMEMENT", car il semblerait que "quantité infime" soit insuffisant pour autoriser, compte-tenu du cas d'un fromage fermenté dans une caillette de bête Treifa ou Névéla, qui est interdit en vertu du principe "davar hamaamid")
Donc a priori, le miel de fleurs est un produit purement agricole, qui devrait être investi du caractère de Qédouchah, puisque toute la raison pour laquelle il est casher, c'est qu'il est considéré comme la fleur elle même. Comme le dit Rabbenou Guershom: « Comme le miel entre en elles, [les abeilles]il en ressort. »
Pourquoi le miel n'est-il pas concerné par la Qédouchat Chévi'it ?
On m'a répondu que c'est une "Bria 'Hadasha" (nouvelle création), mais ça me paraît insuffisant, puisque même transformé, un fruit conserve sa Qédouchat Chévi'it.
Y a-t-il des écrits à ce sujet, dans le Talmud, les Rishonims, les A'haronims ?
Merci beaucoup