Citation:
Quelle est l'attitude la plus recommandable pour la nuit de Chavouot en prenant l'exemple de alot hashahar a 4.30 ?
-Etudier jusque 4.30 du matin et enchainer avec la priere.
-Etudier jusque 3.45-3.50 et aller au mikve pour revenir a 4.30 pour la priere.
En pratique, en Israel dans les villes orthodoxes 95% font la seconde solution car le mikve de chavouot est tres important.
Qu'en pensez-vous ?
Il n’y a pas de « halakha » dans ce domaine, faites ce qui vous plait; ce qui vous semble le mieux dans votre cas pour vous rapprocher réellement un peu plus de D.ieu.
Si vous voulez savoir ce que j’en pense, c’est une 3ème solution : continuer à étudier après 4h30, au moins un quart d’heure, car de toute façon, il y a encore du temps (quasiment une heure) avant le lever du soleil.
Si généralement les gens arrêtent le limoud dès Alot Hasha’har, c’est parce qu’ils cherchent à arrêter plus rapidement, quitte à trainer dans les Psoukei Dezimra pour attendre Hanets ha’hama.
Le prétexte du problème de Birkhot Hatorah est à résoudre en écoutant celui qui fait la Brakha pour acquitter les autres (ou en faisant la Brakha vous-même si vous avez fait une sieste la veille...)
Vous écrivez :
Citation:
En pratique, en Israel dans les villes orthodoxes 95% font la seconde solution car le mikve de chavouot est tres important.
Dans le monde halakhique, le Mikve de Shavouot n’est pas plus important que celui des autres ‘Haguim, et l’est moins que celui des Yamim Noraïm.
Vous remarquerez que si les israéliens (en réalité c’est beaucoup moins de 95% d’entre eux) optent pour le passage au mikve, cela ne signifie pas opter pour la seconde solution, dans la mesure où le point faible de cette solution est le Bitoul Torah : en Israël, dans les quartiers orthodoxes, ils ont le mikve à 3 minutes de marche, ça ne se compare pas avec votre seconde solution qui vous prive de 40 ou 45 minutes (et souvent 1 heure) de Limoud par rapport à la première solution (qui, elle-même, rabotait déjà un bon quart d’heure -voire plus- par rapport à la troisième solution).
Ceci étant dit, je répète qu’il n’y a rien d’halakhique à tout cela, il faudra donc distinguer les situations : si vous avez le minhag du Mikve à Shavouot et y tenez, ce n’est pas comme s’il s’agissait d’adopter un nouveau minhag d’aller au Mikve.
La Halakha ne demande pas d’aller au Mikve le matin de Shavouot, mais si votre père vous a transmis cette habitude, il est bon de la maintenir tant qu’elle n’entraine pas d’écarts trop importants en raison de situations particulières.
Quant à adhérer à ce Minhag alors que vous n’avez pas grandi avec, si vous habitez en France, que vous étudiez moins de 8 ou 10h par jour en temps normal, et qu’aller au Mikve va vous faire perdre une heure de Limoud, j’ose espérer que vous êtes suffisamment concerné par la Torah et la Ahavat Hashem pour ressentir par vous-même beaucoup plus de Kdousha par une heure de limoud (qui est si rare en France) que par une immersion au Mikve.
[Si vous êtes Avrekh et étudiez de toute façon toute la journée en temps normal, et ressentez le besoin d'aller au Mikve, allez au Mikve.]
Si vous ne ressentez pas la Kdousha ajoutée par une heure de limoud, mais que vous ressentez celle apportée par le Mikve, je ne sais que vous dire (si ce n’est que vous ratez…)
Si en restant une heure de plus au Beit Hamidrash vous allez juste lutter contre le sommeil sans réellement étudier, alors qu’aller au mikve va vous réveiller pour la Tfila, allez au Mikve.