Je vous cite :
Citation:
Pourquoi n'est-ce pas toujours le cas (conservation de la pudeur) et pourquoi les Mikvé ne sont-ils pas toujours construits (avec un pose serviette ou même un paravent afin que l’homme puisse se déshabiller derrière et s'immerger nu sans qu'on puisse le voir ???) pour que cela puisse être toujours le cas ?
Parce qu'on vous attendait ! À vous l'honneur ! Construisez un Mikve pudique, je suis sûr que c'est une bonne action.
Il y a souvent un manque de place pour mettre en place ce paravent, ainsi qu'un manque de volonté lié à un manque de sentiment de tsniout de la part des organisateurs mêlé à un passé où l'on se préoccupait moins de ces choses.
Le Mikve est construit sur le modèle des anciens mikvaot et souvent la tsniout y laissait à désirer.
L'idéal serait même des entrées séparées avec cabines, roulements etc… comme c'est le cas dans certains mikvaot pour femmes, mais ça coûte…
Mais à défaut de pouvoir faire « mieux » il ne faut pas se décourager de faire « bien ». Si vous pouvez avoir de l'influence pour qu'un mikve (ou plusieurs) soi(en)t plus pudique(s), je vous y encourage vivement.
Citation:
Je le reconnais, je n'ai encore jamais été de ma vie au Mikvé bien que je sois pratiquant.
Vous donnez l'impression de confesser un terrible péché. Il ne s'agit pourtant que de fréquenter le Mikve, pas le Beth Amidrash.
Si un homme qui n'est jamais allé au Mikve peut être un bon juif (quoique moins bon 'hassid), il n’en va pas de même concernant le Beth Amidrash…
Citation:
1) L'homme doit-il s'immerger juste le corps dans l'eau ou tout le corps et la tête avec sous l'eau ?
Tête aussi. Immersion totale.
Citation:
2) Quelles sont les kavanot, ou les bonnes pensées que l'homme doit … avoir dans le Mikvé
Aucune.
Citation:
Quelles sont les kavanot… qu'il est bon d'avoir sans que cela soit un devoir… ?
De se laver/purifier de ses pêchés, c-à-d décider de les abandonner.
Citation:
doit-il … avoir ces kavanot-bonnes pensées … avant de s'immerger entièrement sous l'eau ? Ou en étant sous l'eau du Mikvé ?
Je dirais plutôt en étant sous l'eau, voire au moment de sortir [la tête] de l'eau, car c'est là le moment de la purification.
(mais si nécessaire, dès qu'il le faut car il n'est pas toujours aisé de retenir sa respiration durant des efforts de kavana)
Citation:
3) … peut-il rester un moment dans l'eau du Mikvé et
a) prier dans sa tête pour des proches-amis-connaissances malades, dans les nissayon de parnassa ou zivoug ou autres ?
Faudra veiller à ne pas avoir trop d'amis pour éviter la noyade.
Citation:
Et b) Reconnaître ses fautes devant Dieu et lui demander pardon dans sa tête ?
Je ne crois pas que le Mikve soit l'endroit idéal pour la prière, ni pour prier pour ses amis, ni pour se confesser.
Je pense qu'il vaut mieux prier après être sorti totalement du Mikve (-pas que du bassin), vêtu convenablement.
Citation:
4) S'il faut s’immerger totalement-entièrement (la tête avec) sous l'eau, combien de fois faut-il le faire, 1 fois / 3 fois / 7 fois ?
Combien de fois
il faut ?
Une.
Combien de fois
on peut ?
2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41, 43 ou 47.
(mais si vous optez pour 47 pour une
première fois, vous serez bien le
premier)
Citation:
J'ai une autre question:
Idéalement il faut séparer les questions afin de pouvoir les retrouver plus facilement.
À savoir pour la prochaine fois et pour les lecteurs.
Citation:
Le Chabat après la prière, il y a un Kidouche… Devrais-je refaire kidouche à la maison en rentrant, … ou bien puis-je m'appuyer sur le premier Kidouche fait au Kidouche communautaire … ?
Vous pouvez vous contenter du Kidoush fait à la synagogue si vous y avez consommé la quantité requise d'aliments requis (par ex: un kazait de mezonot).
Néanmoins certains s'astreignent à refaire le kidoush à la maison pour qu'il soit suivi d'un vrai repas, suivant en cela (partiellement) l'opinion du
Gaon de Vilna (Maassei Rav §122) qui ne faisait le kidoush que sur un repas avec du pain (seouda gmoura) comme l'opinion du
Rosh (Psa’him X, 5) et de
Rabeinou Yona (Bra'hot début de §VII), à l'encontre du
Shoul'han Arou'h (o’’h §273, 5) (cf. Maguen Avraham sk. 11).
Voilà pourquoi certains recommencent le kidoush à la maison (même s'ils font confiance aux autres pour se permettre de manger au kidoush de la synagogue).
Cf.
Rav Sternbuch dans
Tshouvot veanagot (i, §264) et
Moadim Ouzmanim (III, §243).
Voir aussi
Betsel A'ho'hma (IV, §147).