Bonsoir et Chavoua tov,
Vous l'aurez peut-être remarqué : je prends assez au sérieux ce que j'entends même si cela me semble incongru, et à chaque fois je demande l'avis des Rabbanim de ce site pour m'orienter. Je commencerai tout d'abord par les remercier tous pour le temps qu'ils m'accordent. En particulier, je remercie rav Yossef Loria pour ses réponses toujours claires et sans équivoque qui m'ont tellement aidée ; je tiens aussi à remercier rav Binyamin Wattenberg pour ses réponses tout aussi claires (bien que d'un style très différent), et pour sa rigueur toujours bienvenue.
Bon, je n'ai pas l'habitude de faire des introductions, mais avec tout ce que j'ai appris sur ce site, je ne pouvais pas m'en passer.
Tout ça pour trois questions à tendance bête ou au moins un peu ridicules (qui n'en forment en fait qu'une) :
1 : les gauchers sont-ils jugés d'une manière plus dure que les droitiers (sous prétexte que le din chez eux équivaut au rakhamim chez les droitiers) ?
2 : les roux sont-ils vraiment " une espèce dangereuse à fréquenter avec de grandes précautions " (je rapporte un propos) ?
3 : ceux qui sont nés en mars (nissan) sont-ils vraiment trop ambitieux ?
Le fait est que je rassemble ces trois immenses qualités (entre autres). Je n'ai pas de réelle question. En fait, je me demandais juste s'il y avait lieu de se sentir mal à cause de ça (ce qui n'est actuellement pas le cas, mais qui risque de le devenir si des personnes de mon âge, c'est-à-dire de dix-semt ans, et même des plus âgées, continuent à m'éviter comme des idiotes...) et surtout si je devais faire des efforts pour changer. Vraiment, c'est par acquis de conscience que j'écris ce message, et non par souci psychiatrique...
Merci ! Vous pouvez rigoler, ç'aurait été ma réaction !
A bientôt !
Tout ce qu’on sait des roux gauchers nés en Nissan (il y a 17 ans) est qu’ils ont tendance à prêter attention à des balivernes qui ne devraient pas leur encombrer l’esprit.
Le reste n’est pas certifié.
Pour le mois de Nissan, la gmara (Shabbat daf 156) considère qu’un juif ne doit pas se sentir concerné par l’astrologie (ein mazal leyisrael).
Même ce qui est réellement écrit dans certains sfarim au sujet des gauchers ne doit pas vous déconcerter.
Par exemple dans le Sefer Amidoth du Rav Na’hman de Breslev (ére’h Emeth §48) il est écrit que lorsqu’un menteur revient en guilgoul il est gaucher .
Il ne faut pas s’angoisser de ces choses pour plusieurs raisons dont deux très importantes:
1) plusieurs tsadikim étaient et sont gauchers.
2) ça ne veut pas encore dire que TOUS les gauchers sont d’anciens menteurs, il dit juste que les menteurs sont tous des gauchers dans leur prochain passage, pas l’inverse.
La troisième raison importante n’est pas indispensable puisque les précédentes suffisent, donc je ne la mentionne pas.
(Les catholiques aussi ont (ou avaient) des croyances assez négatives concernant les gauchers, ils les vo[ya]ient comme des représentants du mal, de la “sitra a’hra”.)
On imagine les gauchers moins habiles, mais c’est un peu ridicule. Secrétin est devenu champion de France de ping-pong (plusieurs fois) en étant gaucher.
Pareil pour les cheveux roux, s’ils indiquent des tendances ou des aptitudes, libre à chacun de les diriger dans le sens qu’il souhaite.
David Amélé’h était roux, c'est plutôt un très grand Tsadik, et il n’est pas retenu dans la tradition comme un spécimen d’une espèce dangereuse.
Au contraire , lors de l’Inquisition, la rousseur des cheveux était un élément de suspiscion d’appartenance au judaïsme.
C’est donc un bon signe!
Je ne sais pas pourquoi, mais cette idée a perduré et même Shakespeare et d’autres auteurs anglais imaginaient les juifs plutôt roux.
Merci OK je note pour la première info... Avant je n'y faisais pas tellement attention, et à partir de maintenant je vais arrêter d'y prêter oreille parce que je suis apparemment dans un milieu où la superstition est devenu le cinquième choulkhan aroukh !
Merci, chabbath chalom !
Le Mazal de l'homme est défini par
- son jour de naissance (cf Shabbat 156)
- son heure de naissance (cf Shabbat 156)
- son mois
- son nom (cf Rabbi meir et l'aubergiste Kidor Yoma 83b
- la forme de son visage (midrash sur le visage de moché rabeinou)
Un juif sans torah reste dans son Mazal. Mais si il rentre dans la torah, il peut presque tout changer d'où le "EIN MAZAL LEISRAEL"
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