Musique d'inspiration chrétienne au bac (urgent)

Chalom,

J'aurais une question assez urgente

Les inscriptions au bac se décident cette semaine, donc j'attends une réponse au plus vite.
Excusez moi de poser une question à un intervalle si court, mais je ne le savais pas avant.

Je ne sais pas si je m'inscrirai à l'option musique au bac cette année.
Le problème est qu'il y a au programme des musiques chrétiennes, d'inspiration biblique, mais du Tanah et non des evangiles.

Il y a donc, "Miserere" d'Arvo Pärt, qui consiste au mizmor 51 des tehilim (bevo elav nathan hanavi kaacher ba el bat chava), pour solistes, coeur, ensemble et orgue. Cela est chanté dans la messe des morts. Je ne me suis pas même attardé pzr une courte lecture de l'analyse.

Et puis, dans ce domaine, il y a également le Cantus in memoriam Benjamin Britten du même auteur (arvo pärt), qui est un hommage adressé au compositeur anglais (benjamin britten).
Cette fois, j'ai vite parcouru l'analyse de cette oeuvre et je peux lire: "L'expression de la religiosité est récurrente dans les oeuvres d'arvo pärt à partir de 1976. Sa musique est censée transporter l'auditeur hors du temps, émergeant du silence au début de la pièce pour y retourner à la fin. La majorité de ses oeuvres veulent refléter la tristesse indicible que Marie et les disciples ont ressenti lorsque Jésus a été crucifié tout en communiquant le sens de la souffrance."

Je trouve également: "La cloche, qui égrène inlassablement la tonique la, loin d'évoquer la sérénité méditative des monastères orthodoxes, sonne comme un glas ponctuant de sa lourdeur un convoi funèbre."

Est-il permis d'étudier ces oeuvres?

Kol touv!

voici ce que j'ai reçu de la part du rav schlamme :

Compte tenu de ce que les œuvres musicales en question sont caractéristiquement chrétiennes, on ne peut pas se permettre de les étudier. Le fait qu’elles prétendent être axées sur « l’ancien testament » ne nous rasure pas du tout. Au contraire, cela ne les rend que plus dangereuses, puisqu’il s’agit pour les compositeurs d’instiller la croyance chrétienne dans nos propres textes.

De plus, lorsque nous sommes en présence d’un danger dans le domaine musical, il faut être mille fois plus regardant que lorsqu’il s’agit d’un autre domaine.
Pourquoi ?
Parce que l’être humain est plus sensible à la musique qu’au reste, que ce soit positivement ou hass vechalom négativement. Dans le domaine positif, rien n’inspire autant de sentiments d’amour et de crainte de Hachem que la musique composée dans cet esprit.