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Ne pas regarder le visage d'un Goy même gentil ?

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OAPerez
Messages: 348
Chalom Rav Wattenberg.

J'ai entendu un cours qui parle du fait de préserver ses yeux de toutes sortes de mauvaises choses ('Erva, 'Avoda Zara, etc.).
Parmi ces mauvaises choses en question, il y a le fait de regarder la face d'un Juif qui est Racha', ou encore celle d'un Non-juif même s'il n'est pas Racha'.

Je peux comprendre pour le fait de regarder la face d'un Juif qui est Racha', et celle d'un Goy qui est aussi Racha', parce qu'on risque d'être influencé par son caractère, ses mauvaises façons d'agir, etc.
Mais quel est le problème de voir/regarder la face d'un Goy Stam ?

Et pourtant, c'est un grand Rav Talmid 'Hakham qui a donné ce cours.
Je préfère ne pas dire son nom, mais croyez-moi que je ne parle pas de n'importe qui.
C'est vrai qu'en disant cela il a ramené quelques enseignements Kabalistiques que je suis loin de maîtriser, mais il a aussi cité la Gmara, le Maharcha, les Tosfot, etc. (pas forcément pour le même sujet précisément, mais c'était lié), et puis ça reste quand même bizarre ...

Je sais que vous avez fait un cours sur le racisme, comme ici :
https://www.centre-alef.fr/6527/
et que vous avez déjà traité plusieurs questions liées aux rapports des Juifs vis-à-vis des Non-juifs, mais je ne pense pas que ce sujet ait déjà été abordé, d'où ma question.


Merci d'avance.
Kol Touv.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6640
Citation:
J'ai entendu un cours qui parle du fait de préserver ses yeux de toutes sortes de mauvaises choses ('Erva, 'Avoda Zara, etc.). Parmi ces mauvaises choses en question, il y a le fait de regarder la face d'un Juif qui est Racha', ou encore celle d'un Non-juif même s'il n'est pas Racha'.


Je ne connais pas de raison d’interdire de regarder un non-juif qui est Tsadik.

Citation:
Je peux comprendre pour le fait de regarder la face d'un Juif qui est Racha', et celle d'un Goy qui est aussi Racha', parce qu'on risque d'être influencé par son caractère, ses mauvaises façons d'agir, etc.
Mais quel est le problème de voir/regarder la face d'un Goy Stam ?


Au niveau Halakhique, je ne sais pas. Au niveau « kabbale », chacun a sa lecture, on peut tout trouver…

Citation:
Et pourtant, c'est un grand Rav Talmid 'Hakham qui a donné ce cours.

Je suis content pour lui, mais je ne peux rien pour vous.
C’est à lui qu’il faut demander la source de ce qu’il dit, pas à moi.
Il y a (malheureusement) beaucoup de grands Rabanim qui ne savent pas gérer l’apport de la kabbale et ils l’assimilent et l’introduisent dans la vie de manière erronée (à mon sens du moins).
Du coup, ils obtiennent des « halakhot » parfois étranges et il arrive même qu’ils ne prennent pas soin de vérifier rapidement si ces « halakhot » ne sont pas contredites par le Shas ou par la Hanhaga des Rishonim et A’haronim.
Ceci amène ensuite à des confusions qui poussent certains à inventer des distinguos qui n’existent pas et tout cela contribue à nous égarer encore plus de la Torah, du Emet et des bonnes Midot.

Citation:
Je préfère ne pas dire son nom, mais croyez-moi que je ne parle pas de n'importe qui.

Je préfère aussi que vous ne dévoiliez pas de nom, c’est bien plus pratique pour pouvoir s’exprimer et discuter.
Et je veux bien vous croire que vous parlez d’un très grand Talmid ‘Hakham, très grand Rav, très grand etc. Pas de souci, je vous crois, juste ne donnez pas de nom, merci.

Citation:
C'est vrai qu'en disant cela il a ramené quelques enseignements Kabalistiques que je suis loin de maîtriser, mais il a aussi cité la Gmara, le Maharcha, les Tosfot, etc. (pas forcément pour le même sujet précisément, mais c'était lié), et puis ça reste quand même bizarre ...

Les sources qu’il a pu citer qui ne prouvent pas ce qu’il avance sur ce point, ne changent rien.
Quant aux enseignements kabbalistiques, il est fort probable qu’ils soient le fond et l’origine de cette position.

Les gens ont tendance à voir un atout dans l’apport de notions kabbalistiques dans un cours, ils se disent que c’est encore plus fondé, plus Emet, plus profond.
Hélas, c’est parfois exactement le contraire.
La Halakha ne se décidant pas par la kabbale, les explications kabbalistiques échappant quasiment toujours à l’auditoire (et très souvent à l’orateur aussi), citer des idées kabbalistiques pour prouver une notion halakhique dans un cours, est généralement un tour de passe-passe qu’il est préférable (et plus honnête) d’éviter.
(Mais rares sont les rabbins qui résistent à cette tentation.)


Citation:
Je sais que vous avez fait un cours sur le racisme (comme ici : https://www.centre-alef.fr/6527/) et que vous avez déjà traité plusieurs questions liées aux rapports des Juifs vis-à-vis des Non-juifs, mais je ne pense pas que ce sujet ait déjà été abordé, d'où ma question.

Encore une fois, il faut demander la source à ce grand Talmid ‘Hakham, pas à moi.
Je ne sais pas pourquoi on me demande souvent les sources de ce que disent les autres, lorsque ce qu’ils disent se trouve dans le Talmud, ok, mais lorsque c’est une lecture orientée, je n’y peux rien.

Il y a deux options :
Soit il considère que tout goy est inclus dans le « Rasha » dont parle la Gmara (Meguila 28a) (et votre grand Talmid ‘Hakham semble alors être aussi un grand raciste).
Soit il considère qu’il y a un autre Din qui interdirait de regarder le non-juif (et je ne sais pas d’où il sort ce din).

Dans cette hypothèse, même si ce non-juif est un très grand Tsadik, il serait interdit de le regarder, ça n’aurait rien à voir avec sa Tsidkout, ça ne serait lié qu’au statut de juif ou non.
Vous comprenez de vous-même que c’est assez étonnant comme idée.
Ça voudrait dire qu’il serait interdit de regarder Noa’h ou Adam Harishon! On pourrait aller plus loin et interdire de regarder Avraham Avinou ou Yaakov, qui n’avaient pas le statut de juif halakhiquement parlant.
D’ailleurs la Gmara Baba Batra (58a) pourrait nous prouver que cet interdit n’existe pas, puisque Rav Benaa ne voyait pas de problème à regarder Avraham avinou, qu’il a effectivement regardé le visage de Yaakov Avinou, et c’est seulement celui d’Adam Harishon qui lui a été interdit de regarder -et pas pour cette raison.

[Plus encore, le Maharsha et le Iyoun Yaakov demandent pourquoi la Bat Kol interdit à Rav Benaa de regarder Adam, pourtant de nombreuses personnes l’ont bien vu de son vivant -à son époque ! Voyez ce qu’ils répondent, mais si l’on dit qu’il y a un interdit de regarder le visage d’une personne qui n’est pas juive (même si c’est un grand Tsadik), leur question n’en est pas une ; ceux qui ont vu le visage d’Adam n’étaient pas juifs eux non plus et n’avaient pas d’interdit de regarder son visage !
Du fait que le Maharsha et le Iyoun Yaakov posent la question (et répondent autre chose), nous voyons qu’ils ne considéraient pas un tel interdit.]

Et la Gmara (Meguila 28a) qui veut expliquer la cécité d’Its’hak du fait qu’il ait regardé Essav le Rasha, aurait tout aussi bien pu la justifier en indiquant qu’il avait regardé Yaakov le Tsadik (ou tout autre personne, puisqu’il n’y avait pas encore de « juifs » au sens halakhique du terme).

Je ne peux pas vous donner une justification aux dires de votre grand Talmid ‘Hakham, il est fort probable qu’en le lui demandant il pourra vous indiquer une source inspirée d’idées kabbalistiques (j’ai déjà parlé, ailleurs, du fait que certains kabbalistes étaient racistes), mais je ne vois pas en quoi vous seriez tenu de souscrire à cette idée qui n’est pas halakhique.

Il se peut encore que l’origine de cette idée soit liée à la censure imposée aux livres juifs qui a entrainé un méli-mélo entre tous les termes goy-kouti-akoum-nokhri-etc. Résultat, certains ont lu ce qui est écrit dans le Sefer ‘Harédim (§45,7) qu’il est interdit de regarder un Rasha « et à plus forte raison un Oved Kokhavim », et l’ont traduit « et à plus forte raison un non-juif ».
C’est le cas du Kitsour ‘Harédim (§4) qui a résumé ainsi : אסור להסתכל בפני אדם רשע ונכרי.
Mais c’est une erreur, lorsqu’il écrit « et à plus forte raison un Oved Kokhavim » il parle d’un idolâtre (Oved Kokhavim), c-à-d un criminel qui ne respecte pas les 7 mitsvot des Bnei Noa’h.

Parmi les Poskim nous avons aussi le Rivevot Ephraïm (III, §498) qui écrit avoir lu que l’interdit de regarder un Rasha, implique aussi un interdit de regarder un Akoum -et il comprend vraisemblablement qu’on parle de tout Goy.
Alors que R. Yoel Schwartz dans son Ayin Roa (bas de page 120) fait bien la distinction à ce sujet entre le Akoum et le Goy qui respecte les 7 Mitsvot.

Le Pélé Yoets (Klalot 2, §10, tome 2 daf 5a), lorsqu’il reprend des éléments du Sefer ‘Harédim, écrit (fidèlement) Akoum (et non Nokhri).

Voir aussi le Alfa Beita de Rabbi Tsvi Hirsch en fin de Pélé Yoets (sv. Histaklout, daf 92b) qui écrit ולא יסתכל בעכו"ם.
Il peut y avoir des auteurs qui voulaient dire Akoum dans le sens plus large de Goy, mais c’est parce qu’ils considéraient (et à juste titre) que les Goyim qui les entouraient étaient des Reshaïm.
C’était malheureusement souvent le cas, l’antisémitisme catholique était terrible durant des siècles (et jusqu’au XXème).

Le Palguei Shémen (R. Mena’hem Hacohen Risikoff) (daf 86a) écrit qu’il est interdit de regarder le visage d’un Rasha, ainsi que « Akoum Veélilim » en le justifiant : ils doivent être considérés comme des impies. דאסור להסתכל בפני אדם רשע וכן על עכו"ם ואלילים, יהיו בעיניך כרשעים

Mais de nos jours, en France, les Goyim sont éclairés et justes, ils n’ont rien à voir avec les barbares de l’époque [à part pour certains islamistes, effectivement, mais je parle de la majorité].

Bref, un non-juif Rasha, d’accord, mais un non-juif Tsadik, je ne vois pas à quel titre cela serait interdit.
Toutes les sources halakhiques que vous trouverez à propos de regarder un non-juif, parlent d’un non-juif Rasha, comme c’était le cas pour l’écrasante majorité des non-juifs qui étaient idolâtres.

Même lorsqu’ils sont devenus chrétiens, encore au Moyen-Âge (à l'époque des Rishonim), une grande partie étaient des assassins ou voleurs ou criminels -a minima de manière passive en laissant les juifs (et autres maures etc.) se faire trucider et spolier à chaque bonne occasion, transgressant en cela au moins une des 7 mitsvot, celle de se soucier de la justice.

Ainsi, vous verrez dans le Maguen Avraham (§220, sk.20) qu’il s’étonne du Din apporté dans le Shoul’han Aroukh (O’’H §220, 10) indiquant de faire une Brakha lorsqu’on voit un Goy qui est beau.
Le Maguen Avraham s’étonne et demande qu’il est interdit de le regarder au titre de la Gmara de Meguila (28a) (qui ne parle pourtant que du Rasha). Et il répond qu’il y a une différence entre voir et regarder.

Nous constatons tout de même que pour lui, le non-juif était concerné par ce que nous dit la Gmara sur le Rasha. Mais c’est bien parce qu’à son époque, les non-juifs Tsadikim étaient rares, alors que les non-juifs criminels étaient nombreux.

Pour ne pas vous laisser repartir bredouille et sans piste sur la source de votre grand Talmid ‘Hakham, je vous indique tout de même que dans la Gmara Meguila (28a), peu après avoir indiqué cette idée de ne pas regarder le Rasha, il est dit au sujet de deux personnages, Avouha Bar Ihi et Minyamin Bar Ihi (ou dans le Shas de Munich : Avoua Bar Iti et Binyamin Bar Iti), que l’un d’eux a dit qu’il a un mérite particulier en cela qu’il n’a pas regardé un Kouti (et l’autre a un mérite en cela qu’il ne s’est pas associé à un Kouti. On ne sait pas lequel a dit quoi, même Rav Margulies ne l’a pas indiqué dans son Shem Olam et n’a pas mentionné cette occurrence).

Si l’on dit que ce « kouti » est un Oved Avoda Zara, c’est le din du Rasha et on ne comprend pas quel est le mérite particulier que met en avant Avoua/Minyamin Bar Ihi.

Et si l’on dit qu’il s’agit d’un non-juif qui se comporte bien et respecte les 7 mitsvot, d’une part on ne comprend pas pourquoi il y aurait un atout en cela qu’il ne le regardait pas, et d’autre part on ne comprend pas non plus pourquoi il y aurait un problème à s’associer à lui pour une affaire ?

En disant que ce terme Kouti signifie un idolâtre (ces termes, Kouti, Akoum, Goy, Nokhri, etc. ont souvent été intervertis par des copistes non zélés et surtout par la censure qui imposait des restrictions), on comprend le lien avec l’association, car elle est défendue dans Sanhedrin (63a) de peur d’entrainer qu’il jure au nom de sa Avoda Zara.

Cependant, on pourrait aussi se demander que si c’est interdit par la Halakha, quelle est le mérite particulier ici souligné ? c’est pourquoi dans Tosfot nous avons une explication pour répondre à ce problème en disant que même dans un cas où il (le juif) pouvait faire en sorte que le non-juif ne jure pas (par exemple : il peut renoncer au serment de son associé, quitte à perdre la somme), malgré tout il ne s’associait pas à lui.
Donc nous parlons bien d’un idolâtre.

Mais alors quel était le mérite particulier de celui qui a dit qu’il n’a pas regardé le Kouti s’il s’agit d’un idolâtre (et donc assimilé au Rasha)? pourtant c’est interdit selon la halakha ! (Cette question se posera de toute façon aussi à propos de R. Yehoshoua Ben Kor’ha qui, plus haut, expliquait qu’une des raisons de sa longévité exceptionnelle se trouve dans sa Tsidkout de ne pas regarder un Rasha (il est bien écrit Rasha , et non Kouti).)

Je pense qu’il faut dire, comme on le dit par ailleurs, que cette expression « assour » de regarder le Rasha, ne signifie pas un interdit halakhique, mais une Midat ‘Hassidout.

Comme dans Brakhot (31a) « Assour » d’emplir sa bouche de rire, etc. (cf. Beit Haotsar (Engel) I §189), ou encore le « assour » dans Taanit (11a) que le Tosfot sur place explique comme voulant signifier une Midat ‘Hassidout mais pas un réel Issour.
Voir encore Ritva (Meguila 28a) qui indique plusieurs Maamarei ‘Hazal indiquant « Assour » et il ne s’agit que d’une Midat ‘Hassidout.
Voir aussi le Rambam dans Peèr Hador (§40), Kehilat Yaakov (Algazi) (II, Leshon ‘Hakhamim, Alef, §51) et Torah Tmima (Vayikra XIX, §123).

Plus encore, dans Brakhot (44b), l’expression « assour » est utilisée en donnant un conseil (et non un réel interdit).

Ainsi, l’interdit de regarder un Rasha est un interdit Moussarique/non halakhique.
(Voir le Ein Eliahou qui propose d’autres réponses, mais je préfère celle-ci aux siennes.)

C’est aussi ce qui explique que le Tosfot ne pose la question que sur celui qui a dit ne pas s’être associé, alors qu’il aurait dû poser la même question aussi sur celui qui a dit ne pas avoir regardé.
C’est donc bien parce qu’il comprenait que l’interdit de regarder est une Midat ‘Hassidout (ce qui n’est pas le cas de l’interdit de s’associer).

[Le Ran (fin du 1er Perek de Avoda Zara) écrit au nom du Ramban (cependant voir Beit Haotsar I §189 que le Ramban semble penser l’inverse), que (même) cet interdit d’association n’est pas un Issour halakhique mais Mimidat ‘Hassidout (voir aussi Nimoukei Yossef sur Sanhedrin 63a et Ritva sur Meguila 28a qui disent la même chose. Voir encore Tosfot Bekhorot 2b).

Le Shaagat Arié (Tourei Aven Meguila 28a) cite le Ran et s’en étonne, il préférera expliquer un peu comme le Tosfot.]

Bref, il en ressort que la Gmara parle bien d’un Rasha même lorsqu’il est écrit « Kouti ». Mais il n’y a pas d’interdit (ni de mise en garde etc.) de regarder un non-juif qui se comporte bien.

Le Maharsha (Meguila 28a) indique que l’idée selon laquelle il ne faudrait pas regarder l’idolâtre, est une notion kabbalistique, en raison d’une impureté dépendante de ses ACTIONS, c’est donc lié à la Rishout et non à la « non-judéité ». (et lorsqu’il rapporte la Gmara qui parle du « Kouti », il a pour version « l’idolâtre ».)

Et, s’il le faut, nous avons des témoignages fiables à propos de différents Tsadikim qui ont bel et bien regardé des non-juifs.
Le Shvout Its’hak (I, §4) a vu et regardé et analysé deux jumeaux siamois, non-juifs, collés par la tête.
Voir aussi Ot ‘Haim Veshalom (§27, sk.3) et ‘Hida dans Peta’h Enaïm (Nida 24a) au nom du Ritva au nom de Rabénou Meshoulam.

De plus, d’après cette idée qui consiste à interdire la vision d’un non-juif MÊME si ce n’est pas un Rasha, on devrait aussi étendre cela à ne pas regarder un animal ou tout être vivant qui n’est pas juif !

Ce n’est pas l’idée talmudique, bien entendu (et elle est absurde bien entendu aussi).

Le Talmud ne met en garde qu’à propos du Rasha, pas de l’animal.
Les rabbins qui prennent pour argent comptant cette idée (car ils existent, au moins pour les animaux dits impurs que certains rabbins défendent de regarder) ne doivent pas oublier qu’il est donc aussi interdit de regarder un chat, un chien, un pigeon et beaucoup d’autres.

Pourtant, il y a une bénédiction à réciter (Meshané Habriot) si l’on voit un singe ou un éléphant (Brakhot 58b).
On répondra comme le Maguen Avraham qu’il y a une différence entre voir et regarder -voir signifiant l’avoir vu sans le vouloir, de manière accidentelle et rapide.

Mais que dira-t-on du ‘Hida qui est allé au zoo à Florence pour regarder des animaux (Maagal Tov p.68)? Voir aussi son Midbar Kdémot (Beit §22) où il nous dit avoir visité celui de Londres (voir aussi Maagal Tov p.32).
Et le Rabbi de Munkacz qui est allé au zoo de Berlin (Nimoukei Ora’h ‘Haim §225, sk.5, p.154) ?

D’autres Tsadikim aussi ont visité des zoos, ils n’y étaient pourtant pas forcés. Et que dira-t-on de l’interdit talmudique (Avoda Zara 20b) de regarder les animaux lorsqu’ils copulent ? c’est donc qu’en dehors de cela on peut regarder un animal.

Voyez aussi ce que j’ai écrit ici : https://www.techouvot.com/viewtopic.php?p=29310#29310

PS: J'ai été long, je ne me relis pas, merci d'excuser les fautes.
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