Cette question est tranchée comme suit par le Kitsour Choul‘han ‘aroukh (90, 10) :
« Il est défendu, même de jeter un coup d’oeil sur toutes sortes de documents privés (chitrei hedyototh) – traites, comptes, lettres de salutations – même si on ne les lit pas ; il est même défendu d’y penser seulement. En effet, on dit qu’il est permis d’y penser seulement lorsque ce n’est pas évident que c’est à des choses défendues que l’on pense. Mais ici il apparaît clairement que l’on pense à des choses défendues, et ceci est inclus dans l’interdiction de s’adonner à ses occupations. Si quelqu’un reçoit une lettre, sans savoir quel est son contenu, il pourra la lire des yeux, car il s’y trouve peut-être quelque chose d’important pour son bien-être ; mais il ne la lira pas verbalement. Mais si l’on sait que cette lettre ne traite que d’affaires commerciales, il sera défendu même de la lire des yeux, et il sera également défendu de la transporter, car elle est mouqtsé (d’utilisation interdite). »
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