J’étudie depuis un moment la halakha ce qui fait que mon esprit critique s’aiguise ( baroukh hm ) et que je me pose des questions avec bonne intention bien sur et sans entraîner de transgressions. Le fait d’avoir des vaisselles cachers est du au principe halakhique de noten taam ( donner du goût). EN effet , la halakha considère que une vaisselle dans laquelle on cuisine de la nourriture taref va absorber le goût de la nourriture et le recracher à la prochaine utilisation ce qui rend la nourriture obtenue interdite. Contrairement à ce que certains pensent, la halakha est formelle et parle uniquement de goût et certainement pas de traces organiques. En effet, dans le cas d’un verre ou on aurait bu du lait chaud et simplement rincer part la suite, les poskims sepharades permettent immédiatement de boire du jus de viande chaud avec ce même verre.
Pour quelle raisons ? Certainement pas parce qu’il y a plus de traces de lait ( il est évident qu’il y en a) mais simplement parce qu’ils considèrent que le principe de noten taam ne s’applique pas au verre qui ne recrache pas le goût. C’est quelque chose de tout à fait simple. Concrètement cela signifie qu’une personne qui va boire ce jus de viande ne sentira pas le goût du lait précédemment mis dans le verre.
Simplement. Pas d’histoire de traces micro organiques ou autres. ( la torah n’a pas été donner au anges, les hommes doivent l’appréhender avec leurs sens et pas plus que cela).
Aujourd’hui avec les nouveaux ustensiles en métal modernes je peux certifier à n’importe qui que s’il fait boullir du lait dedans, puis il le lave correctement puis fait un plat de viande, il ne sentira absolument pas avec ses sens humains le goût du lait d’avant. Le principe de noten taam ne s’applique donc pas plus aux ustensiles en métal que aux verres. Pourquoi les poskims qui permettent le verre ne permettent pas ? Est-ce une crainte de faire une trop grosse révolution et que les gens arrivent à ne plus du tout manger cacher ?. En effet je ne vois aucune raisons d’interdire. Mais je n’ai peut être pas toutes les clés en main.
Avec mes humbles connaissances, je serais tenté de répondre que, quelque soit le matériau de l'ustensile, nos Sages, de Mémoire bénie, nous ont demandé D'ABORD de nettoyer l'ustensile en question jusq'uà ce qu'il n'y ait aucune trace de lait ou de viande ou d'interdit visible à l'oeil nu.
Pour l'étape suivante, à savoir la Cachérisation elle-même, l'application aujourd'hui des règles de nos Sages n'est pas due à une histoire de "trop grosse révolution" ou de "traces micro-organiques". Le principe de Noten Ta'am a sa source dans la Tora! (cf. notamment Pessa'him 46b) On ne peut pas donc remettre en cause cette règle.
En conséquence, la Halakha interdit de boire du jus de viande dans un ustensile - même en verre ou en plastique - où se trouve quelques résidus de lait, et ce, même à froid! Toutefois, dans certains cas "à postériori", la Halakha peut parfois être souple vis-à-vis de la cachérisation des ustensiles.
Quant aux verres d'aujourd'hui, certains Rabbanim sépharadim contemporains sont parfois plus stricts et peuvent dans certains cas exiger une cachérisation.
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La notion de notèn ta‘am n’est pas une réalité quantifiable, puisque du temps de la Guemara, et même de nos jours selon l’opinion du Me‘habèr, on peut charger un « goûteur professionnel » non juif (qefeyla aramaa) de nous dire si la différence de goût est perceptible ou non. Selon le Rema, en revanche, on ne peut charger un qefeyla aramaa d’une telle mission que dans le cas d’un hétèr, par exemple pour goûter un plat dans lequel se trouve avant Pessa‘h un mélange contenant du ‘hamets. Dans le cas d’un issour, le Rema exige qu’il y ait soixante fois la quantité de issour dans le mélange.
Lorsque nos Sages nous disent que certains ustensiles sont poreux, et qu’ils absorbent puis régurgitent à chaud ce qu’ils ont absorbé, et que d’autres sont plus ou moins poreux, ils ne se réfèrent pas nécessairement à une réalité physique. Il est vrai que les procédés de fabrication des matériaux a évolué, mais l’ensemble des posqim s’accordent pour nous dire que le verre de l’époque du Talmud est le même que notre verre actuel, et qu’un métal reste un métal. Il n’en reste pas moins qu’il existe certaines situations a posteriori où l’on peut tenir compte de certains de ces changements.
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