La "fenêtre" dont parle la Torah (Berechit 26,8), et par laquelle Avimelekh est témoin d'une union intime entre Ya'akov avinou et Rivka imenou, est-elle vraiment une fenêtre telle qu'on se la figure (une ouverture amménagée dans dans un mur), ou bien Avimelekh "voyait-t-il" par une sorte de "fenêtre spirituelle" (forme de sorcellerie, roua'h haqodech) ?
En effet, je n'arrive pas à comprendre le sens des mots "Avimelekh, roi des Pelichtim, regarda par la fenêtre", sachant que de tels géants spirituels possédaient un sens aigü de la tsni'out.
Dans la mesure, explique notamment le Sifthei ‘hakhamim, où il n’est pas écrit wayar (« Il vit »), mais wayachqèf (« Il regarda »), il faut comprendre que la fenêtre était fermée. C’est ainsi qu’Avimélekh comprit que c’est avec son épouse qu’Isaac s’était isolé. Il n’est pas possible, en effet, ajoute ce commentateur, qu’Isaac ait pu, en un tel moment, laisser la fenêtre ouverte et s’exposer aux regards d’autrui.
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