La haftarath Berèchith est empruntée au livre d’Isaïe (42, 5 à 43, 10, avec variantes selon les rites), et elle rappelle, dès son premier verset, la paracha à laquelle elle est associée :
« Ainsi a parlé Dieu, Hachem, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre et ses produits, qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et un esprit à ceux qui y marchent. »
Ce texte ne constitue pas, cependant, un rappel des événements de la Création, mais l’affirmation que celle-ci ne s’est pas figée une fois pour toutes dans une éternelle immutabilité.
Le prophète parlera plus tard de « nouveaux cieux » et d’une « nouvelle terre » (66, 22), ce qui signifie, commente Radaq, qu’ils seront d’une perpétuelle nouveauté, ou bien, comme nous l’affirmons chaque jour dans nos prières :
« … qui renouvelle, dans Sa bonté, tous les jours l’œuvre de la Création ».
Voilà pourquoi nous devons « chanter à Hachem un cantique nouveau » (42, 10) et proclamer Ses louanges.