La parachathKi tètsè s’achève sur la mitswa qui nous ordonne d’effacer le souvenir d’Amaleq, et le paragraphe qui contient l’énoncé de cette mitswa fait immédiatement suite à celui qui énumère les prescriptions relatives aux poids et mesures (Devarim 25, 13 à 16).
Le Midrach Tan‘houma s’interroge sur les raisons de cette juxtaposition. Rappelant le verset : « De fausses balances sont en abomination à Hachem, mais une pierre (c’est-à-dire un poids) entière est ce qu’Il veut » (Proverbes 11, 1), il énonce que lorsqu’une génération utilise de faux poids, elle sera menacée par ses ennemis.
On peut remarquer, à l’appui de ce Midrach, que ce verset des Proverbes utilise la même expression : évèn chelèma (« une pierre entière ») que la Tora lorsqu’elle nous ordonne d’avoir « une pierre entière et juste » (évèn chelèma wa-tsédeq).
Les Ba‘alei ha-Tossafoth vont dans le même sens : Il est écrit, à propos d’Amaleq, qu’il « ne craignait pas Dieu » (Devarim 25, 18). Les enfants d’Israël n’avaient pas non plus cette crainte de Dieu, condition indispensable de la loyauté en matière de poids et de mesures. Voilà pourquoi Amaleq a surgi, instrument de la vengeance de Hachem contre les faussaires.
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