Le premier verset de cette haftara a été compris de diverses manières par nos commentateurs.
S’ils s’accordent presque tous à dire que le mot אורִי doit obligatoirement être compris comme un impératif (« Eclaire ! »), il existe entre eux des différences d’interprétation significatives, notamment entre le Targoum Yonathan et Ibn Ezra.
Selon le premier, le prophète en appelle à Jérusalem pour qu’elle resplendisse, le moment de sa libération étant arrivé.
Pour le second (Voir son commentaire sur Daniel 9, 24), l’expression כִּי-בָא אורֵךְ ne traduit pas la venue de l’aurore, mais le coucher du soleil, comme dans השמש כי בא (Berèchith 28, 11 : « [Jacob] atteignit l’endroit, il y passa la nuit car le soleil s’était couché… »). En d’autres termes, la lumière naturelle de ce monde va s’éteindre, et elle sera remplacée par la lumière de la délivrance.
Contrairement à ces commentateurs, il est un Midrach qui comprend le mot אורִי non pas comme un impératif, mais comme un substantif (« Ma lumière »), comme si le Saint béni soit-Il disait à Israël : « Mes enfants ! Puisque Ma lumière est votre lumière, et que votre lumière est Ma lumière, allons ensemble la donner à Sion ! » (Pessikta de-rav Kahana).
Selon ce Midrach, le processus de notre libération sera une œuvre commune de Hachem et des humains. C’est par notre participation au processus qu’Il aura décidé que le monde sera sauvé.
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