« Réjouissez-vous avec Jérusalem, et égayez-vous à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous tous qui menez deuil sur elle » (Isaïe 66, 10).
Rav Avraham Yits‘haq Hacohen Kook, le premier grand-rabbin d’Erets Yisraël, a donné une nouvelle interprétation au message d’Isaïe : Il voit la relation des Juifs avec Jérusalem et la terre d’Israël comme essentielle à leur être même, et il donne à cette ville une signification symbolique très particulière.
Dans ce verset, l’attachement à la terre d’Israël joue un rôle crucial dans le façonnement du sens ultime de l’existence du Juif : « Il n’est pas possible pour un Juif d’être fidèle à ses pensées, à la logique, ou à l’imagination tout en vivant en dehors de la terre d’Israël. Les expériences sacrées, à quelque niveau que ce soit, sont plus pures en terre d’Israël, alors qu’en dehors elles le sont moins. Sous l’influence de cette terre, nos idées deviennent plus pures » (Adapté de Oroth 01, 04).
La relation physique du Juif avec la terre d’Israël le façonne, et celui qui aime cette terre y trouve son bonheur et son épanouissement.
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