Tandis que les haftaroth contiennent pour la plupart une allusion à la paracha à laquelle elles sont associées, il arrive aussi, et c’est le cas de celles qui sont lues entre le 17 tamouz et Roch hachana, qu’elles fassent référence à l’actualité calendaire.
C’est ainsi que, comme le précise le Choul‘han ‘aroukh Ora‘h ‘hayyim 428, 8, on lit à partir du 17 tamouz les trois haftaroth de-pour‘anoutha (premier et deuxième chapitres de Jérémie et premier chapitre d’Isaïe), celles qui annoncent des calamités. Viennent ensuite, à partir de la parachath Waeth‘hanan, les sept haftaroth de-ne‘hmatha (à partir du quarantième chapitre d’Isaïe), qui contiennent des promesses de consolation. Et enfin deux haftaroth de-tiyouvtha, à min‘ha du jeûne de Guedalya et le Chabbath entre Roch hachana et Yom kippour, qui nous assurent des bienfaits du repentir (techouva).
On notera une pratique légèrement différente, relevée par Rabbeinou Tam (Tossafoth Meguila 31b, s.v. Roch ‘hodèch av), qui consiste dans certaines communautés à reporter la dernière des sept haftaroth de-ne‘hmatha (Isaïe 61, 10 à 63, 9 : « Je me réjouirai intensément en Hachem… ») après les deux haftaroth de-tiyouvtha.
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