La haftara de la parachath Yithro, qui est consacrée à la première révélation de Hachem au prophète Isaïe, contient un verset qui fait aujourd’hui partie de nos prières quotidiennes : « Et l’un appelait vers l’autre, et disait : Saint, saint, saint, est Hachem des armées ; toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Isaïe 6, 3).
Diverses interprétations ont été proposées de ce verset :
La plus connue, celle du Targoum Yonathan, qui fait également partie du rituel, comprend les trois « saint » comme désignant la triple sainteté divine : dans les cieux, sur terre, et le troisième comme définissant Son éternité.
Radaq propose une autre explication : Le prophète Isaïe a vu chaque ange appeler l’autre afin de l’encourager à réciter avec lui la louange de Hachem. Les deux premiers « Saint », selon cette interprétation, correspondent au titre d’honneur conféré par chacun des anges à un autre, et un seul fait référence à Hachem Lui-même.
Quant à Rachi, il tient ce triplement du mot « Saint » pour une marque de courtoisie témoignée par chacun des anges envers les autres : Chacun demande à son voisin la permission de louer Hachem avec lui afin de pouvoir le faire à l’unisson avec lui.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum