« Pharaon envoya appeler Joseph, on le fit courir (wayeritsouhou) du cachot. Il se rasa, changea ses vêtements, il vint vers Pharaon » (Berèchith 41, 14).
Rabbi Ovadia Sforno explique que la libération de Joseph a ressemblé à toutes les libérations ordonnées par Hachem : Elle a eu lieu instantanément.
Il est écrit de la même façon dans la Aggada de Pessa‘h que Hachem « n’a pas laissé fermenter la pâte (welo hispiq betsèqom) de nos ancêtres, jusqu’à ce que le Roi des rois des rois, le Saint béni soit-Il, les ait délivrés ».
Il en sera de même lors de la libération finale : « Voici que J’enverrai Mon messager, qui préparera le chemin devant Moi, et “soudain” (ou-pitom) viendra à Son temple le Seigneur que vous cherchez… » (Malachie 3, 1).
Aussitôt que le moment viendra, disait le ‘Hafets ‘hayyim, nous serons instantanément libérés de notre exil.
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