Le deuxième et le troisième versets de la parachath Reè présentent une anomalie : Alors qu’ils annoncent la bénédiction si [les enfants d’Israël] observent les mitswoth de Hachem, et la malédiction s’ils ne le font pas, le texte emploie pour la conjonction « si » le mot achèr (littéralement : « que ») dans le premier cas (Devarim 11, 27), et le mot im (littéralement : « si ») dans le second (Devarim 11, 28).
Rabbeinou Be‘hayé explique cette différence de vocabulaire de la façon suivante : La promesse de bénédiction, à laquelle est associé le mot achèr, signifie que c’est l’obéissance même aux commandements divins qui constitue une bénédiction, et qu’elle n’en est pas la cause. Le mot en question fait écho à cette idée, car il exprime une idée de certitude, liée à l’obéissance.
Le mot im, en revanche, est une expression de doute, inappropriée lorsqu’il s’agit de l’obéissance à la Tora, mais tout à fait adéquate lorsqu’on la relie à l’idée de punition.
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