L’interdiction d’allumer du feu le Chabbath est considérée comme un prototype pour les trente-neuf travaux interdits (Chabbath 70a).
Selon le rabbin Elie MUNK (Voix de la Thora [Vol. 2, p. 423]), l’allumage du feu est une œuvre humaine créatrice qui sert un but utile, recherché par celui qui fait l'action. Quelque chose de neuf et de constructif, de préalablement inexistant, résulte du geste humain. Par contre, l'effort physique qui n'entraîne que la fatigue pure et simple (déplacer un sac de farine de la cave au grenier) ne constitue pas à proprement parler une œuvre créatrice et n'est donc pas à ranger dans la même catégorie que l'allumage du feu. De même, l'effort créateur qui ne produit finalement que la destruction (allumer le feu pour détruire un objet inutile) ne figure pas davantage dans la liste des travaux défendus. L'hommage que l'homme juif rend au créateur de l'univers, en lui remettant durant vingt-quatre heures sa propre capacité humaine de production efficace et voulue, est exprimé par la prohibition de ces divers travaux dont chacun est une parfaite œuvre nouvelle, inspirée par une volonté positive. D'après la tradition, la construction du Sanctuaire constituait l'image parfaite d'une œuvre de cette espèce et c'est pourquoi elle est devenue la source de la législation concernant les travaux du Chabbath.
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