Penser... c'est interdit ?

Bonjour, j'aimerais savoir si d'après la Torah la pensée est condamnable ? Bien évidemment, d'après le tribunal céleste. Je suis partagé entre l'idée que le simple fait de penser le vol ne fait pas de moi un voleur, mais d'un autre côté les pensées concernant les arayot par exemple est interdite.
Qu'en est-il ? Serons-nous jugés sur nos pensées ? Est-ce une faute de penser ?

Les pensées de Arayoth sont condamnables; mais le Passouk dit: LO Tatourou, "ne suivez pas vos pensées du cœur", donc ce qui vient tout seul doit être chassé, et on ne doit PAS le SUIVRE. Une pensée qui vient et qui s'en va seule n'est pas une pensée coupable. Néanmoins on prie continuellement TAHER libénou; purifie notre cœur pour que ne viennent plus ces pensées.

Le vrai remède est d'avoir une pensée de Torah. Celui qui est dans la Tora est préoccupé par son étude.

Le Rambam ecrit: Eyn Mahshavoth Arayoth Mitgaberoth Ela Belev Hapanouy min HaHokhma. C'est là le vrai antidote: donc en "été" il faut plus étudier !

D'où apprenons nous que les pensées de arayot sont condamnable ? Et donc qu'elle différence avec le fait de penser à une quelconque avera qui n'est pas condamnable

Certains péchés sont déjà condamnables par la pensée, d'autres ne le deviennent que s'il y a passage à l'acte.

Ainsi que l'affirme Rav Klapisch, les pensées d'Arayoth sont condamnables.
Les croyances en de faux dieux sont aussi condamnables.

Il existe aussi des principes qu'il nous est ordonné d'accepter et en premier, les 13 articles de foi précisés par Maïmonides et que l'on retrouve dans la plupart des livres de prières.
Refuser d'adhérer à ces principes, est condamnable.

Par contre les pensées d'autres péchés comme le vol, le meurtre, la consommation d'aliments interdits, la transgression du Schabbath, et d'autres ne sont pas condamnables.
Cependant Maïmonides et d'autres considèrent que l'être humain se doit d'aspirer à une élimination de l'envie des mauvaises choses, reconnues comme mauvaises par la raison (comme le vol et le meurtre par exemple).

Nos Sages nous ont enseigné qu'il ne faut pas dire que l'on est dégoûté de consommer du porc ou des fruits de mer ou des insectes, mais nous nous refusons d'en consommer car telle est la volonté de D-ieu.

Il ressort de ce que je viens de dire que s'il est vrai que même si nous avons le libre arbitre, il n'y a pas vraiment de liberté d'opinion dans le judaïsme