Oui, le paramètre "étude mitokh had'hak" ne peut remplacer celui de "har'havat hadaat". Si le d'hak empêche de bien étudier, bien entendu, il n'est pas souhaitable.
Mais il reste un atout à une torah étudiée mitokh had'hak, car l'étude "mitokh taanouguim" perd énormément de sa valeur et de son impact sur la personne.
Il faut arriver à un savant et bénéfique mélange, mais se complaire dans la difficulté qui porte préjudice à l'étude n'est pas intelligent.
Généralement, on accepte une situation de do'hak, mais il n'est pas question de la souhaiter.
Citation:
Si j'ai bien compris : c'est seulement bédieved (si on est déjà pauvre) et qu'on étudie qu'on a alors beaucoup de mérite.
Mais si on a le choix entre étudier bien mais tranquillement ou alors étudier mito'h had'hak, il faudra choisir la première possibilité.
Très bien compris !
J'ajoute néanmoins un point: il faut aussi éviter le limoud mitokh taanouguim.
cf.
Shita Mekoubetset et Tosfot Ktouvot 104a (d"h Lo) et Tosfot Shabbat 118b en haut.
[Mais voir ce qui semble être la source du Tosfot ktouvot dans
Tana Debei Eliahou (§XXVI) et Yalkout Dvarim (§830)...]