Etant donné que la fête de Pourim est une institution d'origine rabbinique, il n'existe pas ce jour-là, contrairement aux autres jours de fête, d'interdiction stricte d'exécuter un travail créatif.
Il est permis, par conséquent, d'effectuer un travail à Pourim (Choul'han 'aroukhOra'h 'hayim 696, 1).
Cependant, l'usage s'est généralisé de s'abstenir.
Selon le Kitsour Choul'han 'aroukh (142, 8), on ne doit pas travailler à Pourim, et celui qui travaille ce jour-là ne verra jamais de signe de bénédiction divine dans ce travail. Il est permis, en revanche, de faire faire un travail par un non-Juif. Il est également permis de s'occuper d'affaires, d'écrire des lettres, même d’amitié, et de s'occuper de toutes autres choses qui n'exigent pas une attention soutenue. À plus forte raison est-il permis d'écrire en rapport avec une mitswa, ou d'exécuter tout travail lié à l'accomplissement d'une mitswa. De même a-t-on le droit d'effectuer tous travaux en rapport avec la fête elle-même.
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