Bonjour
Une chose que tu dois connaître sur le Judaïsme cher Kown, c’est que ce qui régit les rapports entre un homme et une femme est d’une très grande sainteté dans la Torah ; En effet, le Talmud nous apprend que lorsqu’un homme s’unit à sa femme, la présence divine (on dit la « Shékhina ») descend sur eux deux. Je me suis toujours laissé dire du reste que c’était sans doute là la raison pour laquelle nous ressentions un si grand plaisir d’être si près du Trône divin.
Vous me dites que le sexe dans le judaïsme est "une très grande sainteté" ET
que c'est aussi le mauvais penchant, qu'il vaut mieux parler d'ascétisme pour le bon penchant.
_ Il existe un texte traduit en français qui traite de cette très grande sainteté, « La lettre sur la sainteté » Ed verdier. 1986 trad et étude préliminaire Charles Mopsik suivi d'une étude de Moshé Idel. Je ne sais pas s'il est toujours disponible.
Ce texte contient un ovni, je veux parler du passage où il est question de petits chiens visibles dans de l'urine ; grand passage à mes yeux, plus de vingt ans après l'avoir lu pour la première fois je le trouve toujours aussi drôle, une sorte de cheveu sur la soupe.
Mais ce ne sera pas directement mon propos, je voudrais ici présenter quelques réflexions autres, en signalant cependant que je n'ai pas relu cette lettre depuis environ une dizaine d'années, je m'en teindrai donc à des généralités.
Le texte s'ouvre par une mise à l'écart du grec, Aristote semble t il, le fait est fréquent ici et ailleurs.
Pour l'essentiel, en tentant une synthèse rapide, et si mes souvenirs ne me trahissent pas, le propos de l'auteur est ensuite le suivant : en se conformant à un certain nombre de pratiques, un couple est assuré d'avoir une descendance mâle.
Je tiens que mâle vaut ici pour sexuellement différencié et actif, mais ce ne sera pas non plus le cœur de mon propos.
C'est sur les pratiques en question que se portera mon attention.
Il est question de détermination de la nourriture, en quantité et en qualité, du choix de l'heure, de la qualité de l'intention, de la qualité de la pensée et de l'attention au partenaire...
C'est essentiellement à l'élément masculin du couple que s'adressent les recommandations, ce qui n'interdit pas de considérer qu'elles s'adressent cependant aussi à l'un et à l'autre, dans la mesure ou chacun à une responsabilité active engagée dans l'acte.
Reformulé et toujours synthétisé le propos de l'auteur revient donc à dire que moyennant certaines dispositions pratiques il est possible d'obtenir un certain effet.
Soit un énoncé très général et très banal, ce qui est moins banal, bien sur, c'est le champs spécifique en lequel il applique cette banalité.
En clair : une fois correctement disposés les corps et esprits des conjoints, l'effet, un enfant, semble parfaitement déterminé et déterminé à la perfection.
Déterminé dès la semence !
En langage moderne cela peut se nommer une manipulation génétique.
Une des différences majeures avec ce que nous entendons habituellement par manipulation génétique tient au fait que les outils utilisés ici et là ne sont pas les mêmes, d'autres différences sont probables dans les visées ; mais là il faudrait scruter en détail les buts et les intentions d'un côté et de l'autre pour y distinguer et ce n'est pas mon propos pour l'heure.
Mon propos tient en quelques questions et quelques pistes de réponses possibles.
Un tel accouplement a t il déjà eu lieu ou alors n'est il qu'une forme idéelle/idéale déduite d'un examen attentif de diverses figures des générations (animale, végétale, humaine) ?
Il se pourrait bien qu'il ait eu lieu, telle est la réponse à mon goût.
Pas de preuve tangible, une piste : le propos de l'auteur s'il est admis, démontre une compréhension claire de certains phénomènes, or la Thora dit que le faire précède le comprendre, donc, il y eu au moins un fait d'où provient cette claire compréhension.
D'où, autre question, qu'est donc devenu l'enfant ?
Qu'est donc devenue la semence dont il était porteur ?
Où et qui sont sa descendance ?
Question généalogique. Gène et logique. Gène à logique.
Gène : Gan Eden, permutation des voyelles : gene adn.
De quoi ou de qui s'autorise ici ma permutation ?
De Messina d'Abraham Aboulafia.
A. Aboulafia en une lettre de Messina écrit ceci « ...je suis maintenant à Messina (Sicile) qui est Mi Sinaï (Du Sinaï)... ».
A. Aboulafia en cette lettre et ailleurs est particulièrement radical, strict, logique et cohérent en matière des soixante dix visages de la Thora.
Normal alors qu'il ai ressenti la nécessité d'aller à Rome, la question étant pourquoi cela n'a pas vraiment marché, mais ce n'est pas ici mon propos.
La manipulation génétique en question aurait eu lieu dans le Gan Eden où peut être plus exactement elle est le Gan Eden.
Logique : logoï. Les logoï ...vaguement dit en grec.
Bio_logie, géo_logie, physio_logie, néo_logie...fée du logis...
Et dans logoï il y a lo .
Tout cela est bien mystérieux.
Retour.
Nous avons vu là bas qu'il était question des dispositions d'un couple, j'ai considéré que cela avait eu lieu à priori pour le couple Madame et Monsieur Untel ; ensuite, accouplant des miettes d'A. Aboulafia à des poussière de la Lettre, j'ai supposé que cela pouvait concerner le couple Adam et Eve dans le Gan Eden, voir le couple Adam tout seul qui on le sait semble avoir eu quelque soucis.
Cela pourrait aussi, bien évidement, concerner un couple Madame et Monsieur Lévi, même en Egypte. Ou bien le couple Israël Hashem, ou le couple Israël Goïm, bref partout où il est question de couple, la lettre nous dirait peut être quelque chose de couple et...enfantement adéquat.
Il y a un soucis du couple parfait.
Ce soucis paradoxal s'il en est serait en fait l'enfant lui même en ce que précisément il ne serait pas là un « lui » mais seulement un même, un même de deux mais pas un lui un.
De la s'entend que le couple parfait fonctionne avec du tiers, avec du lui (Hou).
Si l'on se tient que ce couple est perfection des déterminations, ajustement et coïncidence, conjonction parfaite, alors le tiers est au moins un élément d' indétermination.
Le perfectionnement déterminé du couple n'est perfection que lorsqu'il produit en sa perfection le lieu de résidence, d'ancrage et de manifestation pour de l'indéterminé radical.
Au plus haut l'arrangement se disposerait pour qui dérange, ce qui peut s'entendre aussi qui range selon un ordre tout autre sans déranger.
Il fut un temps où clairement les enfants naissaient dans des choux ou bien portés par des cigognes, comprenez qu'il naissaient par des souffles car ce sont là les choux et pour la cigogne il suffit de suivre la piste des images d'Epinal, la piste des champs du cygne.
Je vais en rester là, ma conclusion étant que la vie est un cadeau et la Thora un bien joli texte, le contraire aussi et...les naissances, un mystère...
A la prochaine...