Je vous cite : Citation:
je crois en effet que cette affaire provient du certaines interprétation de calendriers des Mayas qui étaient des sortes de chrétiens, mais américains et d'avant Christophe Colomb car 2012 n'est pas une date d' actualité en sciences juives. Donc du point de vu juif si c'est 2012, y a déjà plus de monde. On est mal !
Oui, en effet, c’est une croyance
Maya.
Les
Mayas croyaient en une fin du monde après un cycle de
5125 ans et ~3mois
[plus précisément après un cycle de 13
baktun qui correspondent chacun à 20
katun composés chacun de 20
tun.
Le
tun (-pas celui de
La Goulette-) est un cycle de 360 jours.
Le
katun dure 7200 jours, donc le
baktun 144000 jours.
En les multipliant par 13 on obtient 1872000 jours ce qui donne (une fois divisé par 365,25=) plus ou moins 5125 ans et 3 mois]
qui a débuté en -3114, ce qui pourrait donner l’an 2012.
Mais cette croyance impose de croire que le monde a été détruit en -3114 !
Or, même les esprits mystiques en recherche de sensationnel, de peurs et d’angoisses, [comme l’écrivait
Charles Oulmont (Le verger, le Temple et la Cellule. Page 322): «
cette âme inquiète et douloureuse, que les réalités n’assouvissent pas » (cité par
Edmond Fleg dans son
Anthologie juive, éd. De 1923, page 277, vraisemblablement retiré de l’édition dite pourtant « intégrale » de 1951)] ne croient tout de même pas que le monde date seulement de -3114.
Donc tout ceci m’a l’air bien déraisonnable, surtout pour des juifs.
En effet, selon les
mayas, au bout de chaque groupe de 1872000 jours, le monde est détruit puis recommence.
Les cycles de 20x20 etc… sont dus au système vigésimal qu’utilisaient les mayas.
Même les 360 jours de l’année sont 18x20.
[Cette année est leur année solaire, civile (le
Haab). Mais ils avaient aussi une année religieuse (le
Tzolkin) de 260 jours (=13x20).]
Néanmoins, les
mayas savaient qu’il fallait ajouter 5 jours pour compléter les 365 de l’année solaire, et il y avait 5 jours « néfastes » ajoutés chaque année.
Si ces 5 jours étaient compris dans le décompte des 20 katun (ce que je ne sais pas), ça fausse le calcul et j’ai du mal à faire correspondre la fin du cycle maya avec le début de l’an 2012.
Pour ce qui est de "l’effet positif" dont vous parliez, le retour du boomerang est souvent plus dur.
Celui qui a rangé sa baraque (comme vous dites) bénéficiera toujours d’une baraque (pour l’instant) en ordre, mais vivra avec l’amertume de s’être fait trompé, ou au moins avec une émouna moins forte, moins nette, moins propre.
(entre la baraque propre et la emouna propre, je me demande s’il ne valait pas mieux garder un peu de désordre dans la baraque…)
Celui qui s’active vraiment car il croit que 2012 est la fin du monde, n’aura plus la même émouna en 2012.
Et si il l’a toujours, c’est qu’il lui manque (ou qu’il n’a jamais eu) de la cervelle.
Bref ce n’est pas « tout bénef » comme vous dites.
Ceux que vous appelez « les plus malins » sont selon moi ceux qui rangent la baraque quotidiennement, pas en prévision d’une
fin du monde imminente, mais d’une éventuelle
fin de vie imminente.
Comme le conseillent les
Sages(Talmud Shabbat 153a), il faut faire tshouva un jour avant sa mort, et comme personne n’en connait la date, il vaut mieux faire tshouva tous les jours.
Ça a l’avantage de ne jamais décevoir son homme; soit il bénéficie d’un sursis (qui lui, est vraiment "tout bénef"), soit il avait raison, c’était réellement sa dernière heure
Vulnerant omnes, ultima necat.
(Là, au moins, il est sûr de ne pas être déçu éternellement, un jour ou l’autre viendra ce jour qui est le dernier et cette heure qui est la dernière.
Donc il a raison de se motiver en pensant qu’il ne pourra pas toujours rangé sa baraque.
Tandis qu’en matière de monde qui explose ou disparait, il n’y a pas de raison de penser que cela doive arriver d’ici quelques milliers d’années.
Donc se motiver au rangement par ce genre de croyance déraisonnable n’est pas recommandé.)
Pour ce qui est de la phrase
« Tipa’h Atsman shel me’hashvei keitsin » (=qu’explosent les os de ceux qui calculent la fin des temps !)
Je précise tout de même que c’est une traduction libre, Tipa’h atsman pourrait aussi bien se traduire : qu’enflent/que gonflent les os, qu’ils soient « soufflés ».
Et pour les autres apocalypses,
l’Apocalypse d'Abraham est un livre
ἀπόκρυφος ,
ça n’est pas « de chez nous », et
l’Apocalypse d'Elie non plus.
Vous auriez aussi pu en citer d’autres comme celui d’
Esdras, de
Noé, sans parler de
Pierre, Paul, Étienne et Jacques, mais le but n'est pas d'énumérer la liste exhaustive des apocalypses...