Citation:
Je suis enceinte bh et nous aimerions bien appeler notre fille Anna car nous adorons ce prénom.
On nous conseille Hanna, mais nous n'aimons pas. Que faire ?
Il n’y a aucun interdit de prénommer sa fille Anna, c’est très beau et très Kasher.
Si des rabbins vous disent qu’il faut la prénommer ‘Hanna, c’est parce qu’ils estiment que seul un prénom biblique est
acceptable, mais ce n’est pas vrai ; un prénom biblique est
souhaitable en cela qu’il entraine et encourage l’enfant vers la Tsidkout, cependant, il n’y a pas d’interdit de donner un prénom « non-biblique » et nos ancêtres l’ont fait des millions de fois.
Parmi eux de grands rabbanim, qui nommèrent leurs filles avec des prénoms dits « civils », absents de la Bible.
Ce qui motive l’enfant vers la Kdousha, à part l’éducation et l’exemple des parents, c’est le symbole de son prénom, si c’est le prénom d’un Tsadik/une Tsadeket répertorié(e), ça peut encourager l’enfant à suivre cette voie.
Voilà l’avantage du prénom biblique.
Dès lors, si vous avez une intention positive dans ce choix de prénom (au-delà du fait qu’il vous plaise) et que vous la partagerez avec votre enfant (quand elle sera un peu plus grande) en lui expliquant qu’avec ce prénom vous aviez telle et telle intention, ça peut faire le même effet.
Anna peut être un symbole de Tfila, en rappelant le fameux « Anna Hashem ». Selon le
Ibn Ezra (Tehilim 116, 16), lorsque ce mot s’écrit avec un Hé final
אנה , c’est une expression de reconnaissance/remerciement (Leshon Toda), et s’il est écrit avec un Alef final
אנא , c’est une expression d’adoucissement/d’attendrissement (leshon Piyous), une manière d’implorer D.ieu.
Donc avec un Hé final ça aurait un sens de reconnaissance envers D.ieu, un peu comme les prénoms Hodaya, Audélia, etc.
Quoi qu’il en soit, si ce prénom vous plait vraiment, il ne faut pas négliger ce sentiment, même d’un point de vue religieux.
Et si vous parvenez à inculquer de bonnes Midot et de la dévotion à votre fille en lui expliquant qu’en la prénommant ainsi vous formuliez un souhait qu’elle devienne Tsadeket, pieuse, juste, bonne et droite, vous avez tout « gagné ».
Beshaa Tova oumoutsla’hat, bonne délivrance.