prier avec des tong

Peut-on prier avec des tongs ou chaussure découverte ? Genre claquette de plage ?

Merci Shabat shalom

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Message envoyé via AlloRav sur iPhone.

Chalom,
D'après la Halaha [Choulhan arouh' 91 5] la chose qui définie la possibilité de prier est la facon dont on se présente devant un roi dans le lieu dans lequel on se trouve .

Au point que dans les pays dans lesquels la coutume est de se presenter pieds nus devant les rois, il n'y a aucun empêchement à prier pieds nus devant D.

Il me semble qu'en France si vous aviez un rendez-vous important avec le president de la republique, vous n'iriez pas en claquettes de plages.

Il est important de savoir ce qu'a écrit mon maître Rav Shternbuh' dans son livre, que de nos jours dans differents pays du monde règne le libéralisme absolu, au point qu'on se permet tout même face aux rois, et toutes les hiérarchies de grandeur qui sont sensées exister n'existent desormais plus. C'est pourquoi de nos jours le critères est non pas la façon dont on se présente devant le roi, mais la façon dont on se presenterait si on fonctionnait "normalement"!

C'est pourquoi c'est sur qu'il convient dans la mesure du possible d'accomplir la loi de "Hikon Likrat Eloheha Israel" avec minutie, tacher a se vetir de vetements propres et dignes, de chaussures honorables etc.

Il ne faut pas oublier ce que tranche le Choulhan Arouh' (98 4) qu'il faut avoir un pasntalon reserve specifiquement a la priere, a fortiori faire attention a ne pas s'habiller de facon legere!

Kol touv!!

Kvod haRav,

Comme je le disais lorsqu'une question similaire était posée sur le même site, une application stricte de ce principe reviendrait à condamner la grande majorité de nos coreligionnaires (moi inclus) qui est parfois en jean au bureau, ou en pantalon de toile, avec T-shirt ou polo, alors que naturellement, si nous avions rdv avec un ministre ou kal va'homer le Président, tout autre habit qu'un costume avec chemise repassée et cravate serait irrespectueux !

Concernant ce que vous dites sur l'inversion des valeurs, je citerais l'exemple de notre nouvelle Ministre du Logement, qui est venue à l'Elysée au premier Conseil des ministres en jean. C'était un geste symbolique mais militant car pour elle, le ministre est un citoyen parmi d'autres. Alors vous aviez raison de citer le cas où le Ministre lui même renonce au kavod qui lui est dû !

Merci !

A Akazan:



Je vous fais remarquer une idée qui pourrait vous servir point de départ d'une réflexion:
Certes lorsque vous rencontrez un ministre, vous êtes en costume cravate, mais si vous rencontriez ce ministre tous les jours -et trois fois par jour, je pense qu'il vous arriverait -parfois- de le rencontrer en mode "détendu" avec votre jean et votre polo.

Bonjour Rav Wattenberg,
Votre dernier post du 25 juin me surprend un peu, car enfin, notre principal travail dans la téfilah n'est-il pas précisément de ne PAS tomber dans la régularité? Le caractère quotidien de la prière n'est-il pas le piège à propos duquel nos sages nous ont mis en garde: "al taassé téfilaté'ha kéva" ? Finalement ne doit-on pas se présenter devant Hashem comme on se présenterait devant un roi une seule fois dans notre vie? En effet, si on va au bout de votre raisonnement, si je peux me permettre, on risquerait même de se permettre des familiarités assurément déplacées avec ce ministre..
Qu'en pensez -vous?

Euh… non, je dirais que notre principal travail dans la Tfila est d’être Mekhaven.


Faire sa Tfila Kva ou Ta’hanounim, cela concerne la Kavana, pas le code vestimentaire.



Avant de vous demander si vous connaissez beaucoup de gens qui suivent votre opinion, je vous demanderais si vous la suivez vous-même?

Si vous deviez rencontrer un roi une seule fois dans votre vie, je suppose que vous vous habillerez très bien. Vous êtes-vous ainsi vêtu pour Maariv d’hier soir ou chaque autre Tfila?

Vous allez me répondre « fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais », mais je vous dirais alors que je ne partage pas cette philosophie, voilà pourquoi je donne une piste de réflexion à Akazan, je trouve cela plus honnête que de lui baratiner qu’il y a un ‘hiyouv de se vêtir comme si on avait un RDV avec un roi une seule fois dans la vie etc., cela laisserait entendre du Shéker et ce n’est pas avec des Shkarim qu’on va faire progresser la spiritualité ni améliorer le respect de la Halakha.

Promulguer des règles qui ne sont pas praticables (ou du moins qui ne seront pas appliquées), contribue à altérer la sincérité de notre Avodat Hashem.

Je ne veux pas mentir à Akazan et le laisser croire que je m'habillerais trois fois par jour comme si j'avais un RDV unique avec un roi.

Donc s'il est habillé comme il l'est au travail, c'est suffisant. Exiger d'aller se changer trois fois par jour pour les Tfilot me semble déjà très excessif et malhonnête, d'autant que même si vous mettez votre beau costume quasi neuf avant chaque Tfila (c-à-d 3 fois par jour), il vous faudrait en acheter fréquemment, car ce costume ne sera bientôt plus quasi neuf à force de servir ainsi.



Je ne le pense pas.
Si le roi en question est un roi dans le plein sens du terme, un roi sur lequel on récite la Brakha, c-à-d un roi qui a le pouvoir de disposer de la vie de ses sujets sans avoir de comptes à rendre (c’est le cas du Bon D.ieu), je ne crois pas que le fait de le rencontrer tous les jours entraine des familiarités déplacées.

Pensez à un roi, très puissant, qui peut décider de couper la tête de celui dont il a été dérangé par la mauvaise haleine.
Ce roi a bien des domestiques qui font le ménage chez lui, un cuisinier qui lui sert à manger, un médecin qui l’ausculte, etc.
Ce domestique/cuisinier/médecin peut rencontrer le roi tous les jours et lui parler, il sera plus détendu qu’un autre qui n’a encore jamais rencontré le roi, il pourra s’habiller en mode plus décontracté que s’il avait UN seul RDV unique, mais il se gardera bien de déraper vers des familiarités déplacées.