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Je sais que c’est un sujet qui est revenue souvent sur le site mais j’ai plusieurs questions.
1)Est ce mieux de demander à un rav très accessible dont on remarque facilement la connaissances des différents sujets à travers son analyse du sujet et de la bekiout dans beaucoup poskims malgré que se rav ne nous connaît pas forcément ou plutôt de demander à un rav auquel on est proche est attaché qui nous connaît et dont on connaît sa irat chamaim mais on remarque/on a l’impression qu’il a une moins grande connaissance du sujet, mais il peut donner une réponse certaine fois plus adaptés à nous ?
A priori le second Rav est préférable.
Ceci, dans la mesure où sa Yirat Shamayim dont vous témoignez est accompagnée d’intelligence et de clairvoyance.
Cette dernière est nécessaire pour distinguer les situations et les comprendre, quant à l’intelligence, elle permet de savoir où, quand et comment se renseigner lorsqu’on ne sait pas ce que doit être la Halakha.
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2)faut il distinguer 2 types d’Halaha: 1)celle où il n’y a pas d’incidence sur le quotidien (exemple : braha sur un sandwich) 2)celle où il ya une incidence :ex: perruque, nidda, chabat, ce qui concerne l’argent et le travail, la hashkafa ?
Auquel cas : aurais je le droit de me référer au premier type de rav pour la première catégorie et au deuxième type de rav pour la deuxième catégorie ?
Je n’ai pas bien compris dans quelle mesure savoir quelle Brakha faire sur un aliment n’est pas à considérer comme ayant une incidence sur le quotidien, pourquoi est-ce différent des lois du Shabbat ?
Mais j’imagine que la distinction que vous vouliez indiquer est celle entre les Halakhot qui ne pourraient pas vraiment changer selon une situation personnelle, et les Halakhot qui peuvent varier en fonction du pays et de l’époque.
C’est pourquoi vous pointez la Brakha qui -a priori- reste la même indépendamment des facteurs de temps et d’espace, alors que les lois d’application de Shabbat, perruque, Hashkafa et consorts, peuvent se conjuguer en fonction de l’endroit et de la situation.
(par exp. Pour Shabbat, lorsqu’il y a une autre lumière, les Poskim sont plus meikilim sur les détecteurs de mouvements dans les immeubles à Paris, qu’à Jérusalem ou New York.)
Si c’était bien votre intention, je répondrais que oui, vous avez raison dans cette distinction ; il n’est pas absurde de se «
référer au premier type de rav pour la première catégorie et au deuxième type de rav pour la deuxième catégorie ».
L’idée étant qu’un Rav instruit mais qui ne me connait pas, ne peut pas faire une estimation correcte de ma situation.
Mais pour certaines Halakhot, la situation personnelle n’a quasiment aucune incidence sur la halakha.