Les différentes sortes de sorcellerie (Deutéronome 18:10-11)

Chers Khakhamim,

Quelles sont les différentes sortes de sorcellerie mentionnées en Deutéronome 18:10-11 et quelles différences y a-t-il entre chacune elles?
Quel serait l'équivalent actuel des pratiques dont il est question dans ce passage?
Merci à nous nouveau de me répondre si aimablement et avec tant de sagesse. Chalom Ou-béra'hoth.

Marcel Léger, Mexico.

Commentaire de Rachi :

Celui qui fait passer son fils et sa fille dans le feu : C’est le culte du Molèkh. On dresse des bûchers se faisant face, et on le fait passer entre les deux (Sanhédrin 64b).

Le faiseur (qossém) de sortilèges : C’est quelqu’un qui prend son bâton et lui demande : « Irai-je ou n’irai-je pas ? » C’est ainsi qu’il est écrit : « Mon peuple interroge son morceau de bois et son bâton lui répond » (Osée 4, 12).

Le magicien (me‘onén) : Rabi ‘Aqiva a enseigné : Ce sont ceux qui privilégient certaines époques (‘onoth) en disant : « Telle époque est propice pour commencer. » Et les autres Sages ont enseigné : Ce sont ceux qui captent le regard des yeux (‘ènayim) (par illusionnisme).

Le devin : Son pain est-il tombé de sa bouche ? Un cerf lui a-t-il coupé sa route ? Son bâton lui est-il tombé des mains ? (Sifri).

Le charmeur de charme : Celui qui rassemble des serpents, des scorpions ou d’autres animaux sauvages en un même lieu.

Le questionneur d’évocation : C’est une forme de sorcellerie appelée pythom, où le magicien fait parler par son aisselle et où il fait remonter un cadavre sous son aisselle (Sanhédrin 65a et b).

Sortilège : Celui qui introduit dans sa bouche l’os d’un animal appelé yado‘a et qui le fait parler par magie (ibid.).

L’interrogateur vers les morts : C’est celui, par exemple, qui fait monter un mort sur ses parties génitales, ou celui qui interroge un crâne.