Citation:
J'ai assisté à votre cours.
J'étais contente de constater que le limoud Torah fait salle comble.
Moi aussi.
D'autant que l'écrasante majorité de l'assistance était constituée de personnes qui ne sont PAS du Centre Alef, mais de l'extérieur.
C'est que ce shiour a attiré beaucoup de monde, B"H.
Bizarrement, les habitués d'Alef n'y étaient que peu représentés.
Ils doivent en avoir assez de m'écouter...
Citation:
Je suis toujours sous le choc de votre cours.
Je vous comprends, il y a de quoi :)
Citation:
Quel soulagement vous m'avez apporté!
Je suis heureux de l'apprendre.
Vous n'êtes pas la seule personne à me le dire.
Citation:
J'en ai parlé à mon mari, qui, incrédule sur certains points, m'a promis d'écouter votre cours enregistré et disponible sur le site de Alef.
www.centre-alef.fr/
Plus précisément ici:
http://www.centre-alef.fr/2016/04/le-racisme/
Citation:
Il m'a mise en garde sur le fait que, même s'il c'est une mitzvah de bien se comporter avec les non-Juifs, il fallait bien se garder de trop les fréquenter. (sorties, invitations,...).
Bien entendu, il a bien raison.
Si la fréquentation d'un goy Tsadik n'est pas nuisible et peut même être bénéfique, encore faut-il avoir un certain âge pour qu'elle puisse être "digérée" avec intelligence, il n'est pas souhaitable de confier cette tâche aux enfants (ou aux personnes non "installées" dans leur foi), qui auraient tôt fait de se dire qu'il n'est pas nécessaire d'accomplir les mitsvot puisque ce goy est un tsadik et n'en respecte que 7...
Citation:
Vaut-il mieux:
- fréquenter des amis juifs pas shomer shabbat, aux mœurs un peu "libérées" (tenue pas tsniout etc), à l'alimentation peu stricte,...
- fréquenter des amis non-juifs (de bonne ou de mauvaises mœurs, peu importe dans ce cas)?
Votre deuxième option ne distinguant pas entre les goyim aux "bonnes ou mauvaises mœurs" est étonnante.
Un goy aux bonnes mœurs, qui se comporte bien et dont les préoccupations sont spirituelles, est un tsadik
qui peut accéder au Roua'h Hakodesh et sa fréquentation peut s'avérer bénéfique (pour un juif adulte et mûr qui a atteint un certain niveau de clarté dans ses conceptions religieuses).
Alors que celui qui a de mauvaises mœurs/midot est assurément à éviter autant que possible, qu'il soit juif ou goy!
Il faut éviter de fréquenter les personnes qui se comportent mal et qui ont de mauvaises midot, mêmes si elles sont juives.
Donc si votre choix est entre un juif aux mauvaises midot ou un goy aux bonnes midot, il est préférable de se lier d'amitié avec le goy.
(pour un adulte etc. Mais pour un enfant, il faut éviter toutes ces situations et préférer qu'il se lie d'amitié avec un juif aux bonnes midot. Quand il sera plus grand et plus clair dans sa tête sur son rôle sur terre et sur sa religion, il pourra se lier d'amitié avec un goy tsadik aussi. Mais il faut toujours éviter celui qui a de mauvaises midot, juif ou non.)
Malgré tout, le vin touché par le juif aux mauvaises midot reste kasher
(tant qu'il ne dépasse pas certaines limites dans ses péchés), alors que le vin touché par le goy tsadik yessod olam et baal roua'h hakodesh devient impropre à la boisson!
Ce n'est pas une "punition", ni un élément qui indique la valeur de la personne, il s'agît seulement d'une barrière pour se rappeler que les mariages avec les non-juifs sont prohibés, même avec un goy tsadik
(comme je l'ai expliqué et répété à plusieurs reprises dans ce cours).
Au niveau de la valeur de la personne, aucun doute; le goy qui a de bonnes midot et qui se comporte bien est plus respectable que le juif dont la morale est douteuse.
Le fait d'être juif n'est pas une garantie, ni un laisser passer.
Un goy qui respecte bien les 7 mitsvot mérite plus d'honneur et de respect de notre part qu'un juif qui n'étudie pas la Torah ! (Sefer 'Hassidim §358)
Si l'on ne boit pas son vin, c'est en raison de l'interdit rabbinique qui vise à établir une barrière, un garde-fou, afin d'éviter que l'on en vienne a marier nos enfants ensemble, car le juif à un rôle particulier sur terre et il se condamnerait à ne pas le respecter en se mariant avec le non-juif dont le rôle diffère.
Citation:
nous n'avons pas encore d'enfants
Hashem yaazor.
Citation:
nous évitons les mauvaises fréquentations
Pour conclure, je reprends les points essentiels:
-La fréquentation excessive de personnes -juives ou non- aux mauvaises midot ou qui n'aspirent qu'au matériel est à éviter.
-Se lier d'amitié avec un goy aux bonnes midot et aspirant au spirituel peut être bénéfique pour un juif adulte "mentalement et religieusement", mais n'est pas conseillé au juif trop jeune ou pas assez mûr dans sa foi.