Chalom kvod harav.
On m'a dit que 'al pi halaha' le Sandak devrait être le père de mon mari.
Cela m'inquiète car il n'est pas religieux et a même des mœurs pas très recommandables.
Je ne l'aprécie pas, mais si on ne lui donne pas ce kavod il risque peut-être de se vexer.
Je sais que le Sandak a une influence sur le bébé, et j'aurais preféré donner Sandak à notre Rav.
Que dois-je faire (sachant que cela me contrarie vraiment que mon beau-père soit le Sandak) ?
L'institution du sandaq, c'est-à-dire de celui qui tient l'enfant sur ses genoux pendant l'acte de mila, est d’origine relativement récente, puisqu'elle apparaît pour la première fois dans la littérature midrachique post-talmudique (Yalqout Chim'oni Tehilim, chap. 35 § 723).
Le nom même de sandaq est d'origine grecque (soit sundikos [cf. syndicus en latin, ou « protecteur »], soit sunteknos [« compagnon du père », cf. en français : « compère »].
Il est d'usage de conférer l'honneur d'être sandaq à l'un des grands-pères de l'enfant ou au rabbin de la communauté. Il s'agit là cependant d'un simple usage, et non d'une halakha.
Quant à la question de savoir si un grand-père non religieux peut ou non être désigné comme sandaq, vous pourrez vous référer à la réponse qu'a donnée ici même rav Efraim Cremisi, le 21 juillet 2004, sous le titre : « Divers : Vos autres questions - Sandak pour la milah : le grand père ? ».
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