Citation:
avez vous une personne pro qui pourrait prendre en charge ce cas, qui sache parler a des gens de ce problème ?
Il doit y en avoir, mais je n'en connais pas.
De toute façon s'il refuse d'y voir un problème, il refusera aussi de voir votre pro.
Citation:
me conseillez vous d'informer sa femme ?
A quel titre?
Leshem mitsvat lashon ara???
Je ne crois pas qu'il vous incombe d'en parler à sa femme.
Je ne sais pas si elle considère que cet état pourrait lui nuire d'une quelconque manière, mais puisque vous les qualifiez de "traditionalistes", je ne crois pas que sa situation soit un cas isolé.
Hormis les gens pratiquants, ceux qui sont tentés par ces choses ne se gênent pas outre-mesure de visualiser ce genre de scènes.
Le pratiquant considère cela comme un péché et essaie au moins de s'en abstenir, mais il est rare qu'un traditionaliste considère ces visualisations comme une faute vis-à-vis de D. et il est tout autant peu fréquent qu'il ait la force de se faire violence pour respecter la ala'ha.
Ils considèrent souvent que ce n'est que l'apanage des "religieux".
Certes le traditionaliste pourra considérer que ce n'est pas moral, que c'est malsain etc. mais vous certifiez que ce n'est pas son cas...
Au niveau ala'hique, c'est un péché mais dans la mesure où il ne trompe pas sa conjointe, cela reste un péché "bein adam lamakom", car il ne pèche pas "contre elle".
Par contre dans la rubrique "péchés" je me permets d'attirer votre attention sur celui-ci (qui pour le coup dépasse le cadre du bein adam lamakom):
Citation:
j'ai découvert cela en regardant par hasard son historique
c'est considéré comme du vol -"gneivat daat".
Il faut donc faire tshouva et vous repentir sur cette aveira.
Si vous voulez vraiment l'aider, au lieu de le convaincre de fréquenter un psy, tentez de le convaincre de fréquenter un beth amidrash, en principe s'il découvre l'étude de la gmara, tôt ou tard il ne sera plus à l'aise avec cette aveira.
Par contre le fait de fréquenter la synagogue seulement (ainsi que de réciter des tehilim ou du perek shira et Cie) n'est pas de nature à opérer ce genre de changement dans l'homme.
Il semblerait que la véritable rencontre de l'homme avec D. passe par le limoud.