Citation:
Ce chabbat, nous avons étudié la souguya : "Ein 'Onim Amen BaMikdash" dans berakhot 63a - on ne répond pas Amen au Temple de Jérusalem.
Il s'en est suivi une longue discussion pour savoir de quelles berakhot il s'agissait. Certains avançaient qu'il s'agissait de la Amida, d'autres des berakhot que prononçaient les kohanim pendant leur service.
Ma question : est-ce qu'on faisait la tephila au beth hamikdash comme on la fait aujourd'hui dans nos synagogues (je parle surtout de la Amida) puisque le texte de la Amida a été institué par les Anshei Knesset Hagdola (Ber. 33a) ou non, puisque la Amida a été instituée pour remplacer les korbanot (Ber. 26b) ?
Je suis un peu perdu.
Vous demandez si à l’époque du second Temple on priait la Amida ou non, vous savez qu’elle a été instaurée par les Anshei Knesset Hagdola et donc juste avant le second Temple, mais d’un autre côté vous savez aussi qu’elle vient combler l’absence des Korbanot, or ils ne manquaient pas durant le second Temple.
La réponse est que la prière fixée par les Anshei Knesset Hagdola était déjà en vigueur depuis l’exil de Babylone, les juifs ont donc continué de prier selon cette formule fixe malgré la construction du second Temple.
Le point obscur est en réalité les parties de la prière qui ne correspondent pas à l’époque du second Temple ; disaient-ils « viliyeroushalayim irekha » etc. ? ça parait insensé.
Certains auteurs expliquent que les prières correspondaient plus ou moins, à l’exception des parties liées à l’exil et à l’absence du Temple qui avaient été dites durant l’exil de Babylone, puis qui ont été retirées lors du second Temple, et enfin réinstaurées lors de l’exil suivant.