La langue hébraïque n’est pas toujours d’une totale rigueur grammaticale, et nombreux sont les exemples dans le Tanakh où un pluriel est employé à la place d’un singulier :
– Berèchith 43, 14 et Devarim 13, 18 : ra‘hamim (« miséricorde »)
– Berèchith 21, 2 : li-zeqounaw (« pour sa vieillesse »)
– Berèchith 37, 3 : ben zeqounim (« fils de la vieillesse »)
– Berèchith 44, 20 : yélèd zeqounim (« enfant de la vieillesse »)
– Isaïe 54, 6 : écheth ne‘ourim (« épouse de la jeunesse »)
– Psaumes 127, 4 : kèn benei ha-ne‘ourim (« tels sont les fils de la jeunesse »), etc.
Et l’anomalie la plus connue en la matière n’est autre que le mot Eloqim, un singulier par excellence dans son sens sacré.
On peut par conséquent tenir pour probable que l’emploi au singulier de l’expression Chalom 'aleikhem a été consacré par l’usage.
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