Citation:
De mon côté, j'ai lu une explication d'un Rav citant un commentaire du Mishna Broura version Dirshou (Siman 301, Sé'if Katan 44, note 31).
Voici un lien redirigeant vers le site de Dirshou pour lire la note (avec les références) concernée :
https://www.dirshu.co.il/%D7%91%D7%90%D7%99%D7%96%D7%94-%D7%90%D7%95%D7%A4%D7%9F-%D7%A0%D7%99%D7%AA%D7%9F-%D7%9C%D7%98%D7%9C%D7%98%D7%9C-%D7%9E%D7%A4%D7%AA%D7%97-%D7%A2%D7%9C-%D7%99%D7%93%D7%99-%D7%97%D7%99%D7%91%D7%95%D7%A8/ .
Le Rav qui a indiqué cette source a expliqué que bien qu'il y ait des avis rigoureux (ou qui tendent vers la rigueur) sur le fait de porter des lunettes de soleil pendant Chabbat dans un domaine public (bien sûr, sur son nez, et pas sur sa tête ou dans sa main ou sa poche !), le Shévet Halévi écrit que la coutume répandue est de permettre de porter des lunettes de soleil pendant Chabbat, mais que celui qui n'en a pas tellement besoin devrait mieux s'imposer la rigueur et ne pas sortir avec pendant Chabbat.
J'ai lu également une autre référence disant qu'il n'y a carrément pas d'interdit à ce sujet : il s'agit du Or'hot Shabbat (tome 1, page 455).
Cependant, j'ai entendu au nom d'un autre Rav (pas très connu), qui a dit que c'est interdit de sortir dans la rue (là où il n'y a pas de 'Eirouv) avec des lunettes de soleil, parce que ça s'appelle « Hotsaa » (cela signifie peut-être qu'il a voulu dire que c'est un interdit de la Torah – et pas « que » un interdit des Sages).
Qu'en est-il concrètement ?
Y a-t-il lieux de s'imposer impérativement la rigueur sur ce point ?
Et y a-t-il une différence entre les hommes et les femmes sur ce point ?
Je ne suis pas certain de bien vous comprendre, il me semble que c’est un hors sujet.
La note 31 du
Mishna Broura Dirshou que vous indiquez avec ce lien, parle d’une éventuelle interdiction de sortir avec des lunettes
de vue, elle ne parle pas des lunettes de soleil.
Rav Wozner qui dit que le minhag est d’autoriser parle lui aussi des lunettes
de vue et non des lunettes de soleil.
Puis, à la suite, cette note parle des lunettes de soleil mais pour INTERDIRE, comme je l’écrivais plus haut, et au nom des
Rabanim Karélits, Aba Shaoul et Auerbach, mais contrairement à ce que vous rapportiez au nom d’un Rav, la note ne cite pas le
Shevet Halévi (Rav Wozner)à ce propos.
Quant au
Or’hot Shabbat (I, p.455) que vous indiquez, il ne parle pas du problème de
Tiltoul/Hotsaa, il parle de
verres teintés, c-à-d des verres photochromiques
(qui s’assombrissent au soleil), et le sujet est de savoir s’il y a un problème au regard de la melakha de
teindre (Tsovéa)!
C-à-d que le sujet concerne aussi bien une cour intérieure ou une rue dotée d’un Erouv.
Tandis que nous parlons de sortir avec des lunettes de soleil dans un
Reshout Harabim (sans Erouv).
Ce que le
Or’hot Shabbat autorise, c’est par rapport au Issour
Tsvia qui ne s’appliquerait pas à propos des verres photochromiques.
Jusque-là, il semble s’agir d’une suite de hors-sujet, puis vous écrivez :
Citation:
Cependant, j'ai entendu au nom d'un autre Rav (pas très connu), qui a dit que c'est interdit de sortir dans la rue (là où il n'y a pas de 'Eirouv) avec des lunettes de soleil, parce que ça s'appelle « Hotsaa » (cela signifie peut-être qu'il a voulu dire que c'est un interdit de la Torah – et pas « que » un interdit des Sages).
Là vous semblez bien parler de notre sujet, sortir dans la rue avec des lunettes de soleil, mais votre Rav qui dit que ça serait un Issour
Torah m’étonne quand même…
Bref, je suis un peu perdu, il est possible que nous ne nous soyons pas compris du tout, j’attends votre retour pour jeter un œil sur votre réponse et y voir plus clair, car à mes yeux, il y a là un malentendu, ça saute aux yeux.
Si vous regardez les textes vers lesquels vous m'envoyez, vous verrez en un clin d'œil qu'il y a un problème et que les liens qu'on vous a présentés ainsi ne sont que de la poudre aux yeux.
N'ayons pas froid aux yeux, celui qui vous a renseigné vous a égaré, si vous le croyez, vous vous mettez le doigt dans l'œil.
Si c'est votre Rav, questionnez-le, vous n'avez pas à lui obéir au doigt et à l'œil lorsque le texte qu'il indique dit l'inverse de ce qu'il vous dit, et à vue d'œil, c'est le cas.