Je voudrais faire la paix avec ma famille

Il y a une Bar Mitswah du coté de ma famille maternelle et ma tante m'y a invitée. Mais une partie de ma famille veut "boycotter" cet évenements pour cause de vieilles querelles et disputes... qui durent depuis des années. Elles me ressortent les vieux dossiers... un tel aurait dit ça, un autre ça etc... "faut pas oublier, ni pardonner..." Cette rancune me fatigue...
je fais teshouva petit à petit et je voudrais savoir comment ferait une femme religieuse dans un cas comme celui ci; faut il pardonner et aller de l'avant? est ce une mitsva d'aller à cette fête (qui au demeurant est trés religieuse, repas séparé, danse séparée)? est ce une faute que d'aller contre l'avis de ma famille (ma mère surtout) dans ce cas là? j'ai lu dans Pirke Avot qu'il fallait rechercher la paix. enfin est ce une mitzva d'aller à une bar mitsvah? dans ce cas là.
merci de votre réponse qui j'espère me guidera dans le bon chemin
cordialement

Une des dimensions de la Techouva est de faire très attention auBen Adam Lahavéro,plus que les non-religieux.
Dans tous les domaines, donnons l'exemple de la conciliation.

merci pour votre réponse, cela a débloqué beaucoup de choses .
Bien à vous . kol touv
Mme E

Mme Séverine.
Oui, c'est une Mitsva d'aller à cette Bar-Mitsva, d'autant plus si votre présence peut y réjouir une ou plusieurs personnes.

Maintenant... "faire le Shalom" entre les gens est parfois une des choses les plus dures, les plus compliquées qui soit. Mais il ne faut pas baisser les bras.
N'essayez surtout pas de convaincre les autres, c'est votre propre attitude de femme imprégnée de Tora qui peut faire la différence: Montrez que vous êtes au-dessus de ces "vieux dossiers", qu'il ne sert plus à rien de savoir qui a raison, qui a tort, ni pourquoi. Que personne n'est en droit de juger autrui, même entre cousins. Qu'il ne faut pas se laisser aller au Lashon hara, c'est ce Lashon hara qui détruit tout. Qu'il faut regarder vers le futur, et non pas en arrière.
Ceux qui décideront de "boycotter" cette sim'ha ne font que s'exclure eux-même. Montrez bien que l'essentiel est de s'unir, car on n'a qu'une famille. Et cette famille on l'aime, et on l'accepte pour ses qualités, pour ses défauts, y compris pour la qualité de ses défauts !

Votre neuveu n'aura 13 ans qu'une seule fois. Alors plutôt qu'une empoignade aussi stérile que futile entre adultes, il a droit à une simple et belle fête. Mazal Tov !

merci pour cette réponse j'en suis trés touchée. et oui, allons faire la fête!!! la simha c'est aussi une mitzwah!