Dans quel cas un homme qui a été appelé à la Tora doit-il continuer, selon la halakha, de se tenir sur la bima pendant un total de quatre ‘aliyoth ?
(Il ne s’est pas produit d’événement particulier dans sa famille, il n’est pas ba‘al qoré, et il n’a pas à contrôler la lecture faite par celui-ci. Il n’a pas non plus l’obligation de tenir un second séfèr Tora.)
Dans le cas ou behar et behoukotai ne sont pas lues ensemble et puisqu'on a l'habitude que le baal koré monte de lui meme pour les "benedictions" du chlishi de behoukotai, donc dans la synagogue où il y a un cohen mais pas de levi, le cohen monte rishon (1), puis il monte shéni pour le lévi (2), reste à la droite du baal koré pour le chlishi pour l'accompagner (3), puis passe sur le coté de la bima pendant la alyia du revii (4), ce qui fait le compte.
Etant donné qu’il n’y avait pas de kohen dans la synagogue au moment où a commencé la lecture de la Tora, cet homme – un yisrael – a été appelé bimqom kohen.
Cependant, avant qu’il ait prononcé le mot « Hachem » de la première berakha, est arrivé un kohen à qui l’on a donné la ‘aliya correspondant à son titre.
Le Choul‘han ‘aroukh (Ora‘h ‘hayim 135, 6) décide que, dans un tel cas, le yisrael doit rester sur la bima et être appelé comme chelichi, après quoi il restera pendant la ‘aliya suivante s’il en est une, ce qui fera quatre ‘aliyoth au total.
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