Citation:
Doit-on la dire lorsqu'on rencontre un grand professeur de médecine des hôpitaux français ?
Votre question ne se pose que s'il n'est pas juif, car cette bénédiction ne se dit que sur un savant goy.
Donc ne parlons pas d'un "grand professeur de médecine" mais d'un "non-juif grand professeur de médecine".
Le minhag est de ne pas dire cette bénédiction -du moins avec shem oumal'hout.
En effet, le
Mishna Broura (§224, sk.10) cite le
Pri Megadim qui précise que cette bénédiction se récite sur un savant dans toutes les 7 'ho'hmot.
Un peu comme les savants "époque Moyen-Âge / Renaissance" qui embrassaient toutes les sciences (à l'époque c'était encore possible).
Un professeur de médecine n'étant savant qu'en une seule des sept ne permet donc pas de dire cette bénédiction.
De plus, même si pour certains
(Birkat Abayit XXIX, 5) l'idée est qu'il soit savant dans l'une des sept et non dans toutes les sept, selon le
Min'hat Elazar (V, §7) et le Tshouva Meaava (II, §237) cette bénédiction ne se récite que sur un savant qui respecte les lois noa'hides, ce qui réduit la liste...
Bref, la coutume est de ne PAS dire cette bra'ha beshem oumal'hout, si ce n'est lorsqu'on a un savant accompli dans les 7 'ho'hmot et qui respecte les lois noa'hides.