ADAM HARICHONE a reçu un livre sur la Création et sur la Merkava de l’ange “RAZIEL”. Le livre sur la Création (Maassé Beréchit) se réfère aux forces naturelles et surnaturelles qui régissent notre monde.
Une parenthèse: Regardez par exemple aujourd’hui les scientifiques; du fait qu’il est très difficile de comprendre la stabilité des astres dans leurs mouvements relatifs recherchent et pourront peut-être chercher encore longtemps une masse invisible énorme qui pourrait alors expliquer la stabilité des astres. Ils sont liés à la matière. La kabale nous apprend que les anges ont des interactions avec les mondes.
MAASSé MERKAVA qui des mondes spirituels qui précèdent notre monde matériel et desquels découle le monde matériel. Après tout, nous savons aujourd’hui par la théorie de la relativité que la masse peut se transformer en énergie et vis et versa.
ADAM HARICHONE avait cette faculté de voir d’un bout à l’autre du monde (présent et futur). La preuve: Il vit que David ne pouvait vivre et de ce fait il lui donna 70 ans de sa vie. Adam devait vivre 1000 ans, il ne vécut que 930 ans. Lorsqu’Adam consomma du fruit de l’Arbre de la Connaissance ; il ne put retourner à l’arbre de vie
Il perdit une partie de la connaissance que lui avait transmis RAZIEL.
Cette connaissance il l’a transmise à ses enfants et plus tard à HANOKH et ensuite à NOAH. Noah la transmis à CHEM qui la transmis à EBER.
CHEM et EBER ouvrirent un Beth-Midrach . C’est dans ce Beth-Midrach qu’alla étudier ABRAHAM. ABRAHAM transmis à ITSHAK et ITSHAK à YAKOV. Abraham écrivit un livre sur la kabale << SEFER HAYETSIRA>> Yakov aussi composa un livre sur la kabale <<SIFRA DETSINOUTA>> .
**Toute la LUMIERE que D’ a donné à ISRAEL, se cache dans la THORA. Il faut distinguer cependant la révélation des premières Tables et des secondes Tables de la THORA. Le zohar enseigne que les premières Tables émanaient de l’Arbre de VIE, mais qu’Israel en faisant le veau d’or n’a pu en profiter de cette lumière.
Moshé leur donna alors d’autres Tables liées à l’Arbre du Bien et du Mal avec des préceptes positifs et des préceptes négatifs (ceci est permis, ceci est interdit).Les secondes Tables représentent représentaient la manifestation brisée de cette LUMIERE.
C’est la HAGADA et les MIDRACHIM qui font la liaison entre le TALMUD et la KABALE.
Les sages interprètent l’écriture suivant 4 méthodes fondamentales P.R.D.S.
P: PSHAT “interprétation simple”.
R: REMEZ “allusion” au sens multiples caché dans chaque phrase, chaque lettre, signe et point de la THORA.
D: DERACH “exposition” des vérités doctrinales embrassant toutes les interprétations possibles.
S: SOD “secret” initiation à la hokhma, Sagesse Divine cachée dans l’Ecriture et appelée HOKHMAT HAKABALA.
A MATAN THORA à la sortie d’Egypte les Hébreux eurent droit à cette “lumière” mais après le veau d’or ils reperdirent cette connaissance qui se perpétua chez les prophètes et certains initiés.
Quatre entrèrent dans le P.A.R.D.E.S Ben AZZAÏ en mourut; BEN ZOUMA n’en sortit pas très bien; ELISHA perdit la foi, car il émit des doutes; seul RABBI AKIBA en sortit indemne.
Au moment de la destruction du second Temple, NEHOUNIA BEN HAKANA composa un livre sur l’ésotérique “SEFER HABAHIR” : Rabbi ISHMAEL et RABBI AKIBA qui étaient ses élèves composèrent eux-mêmes des livres: “HEKHALOT et CHIOUR KOMA” pour Rabbi Ishmael et “OTIOT” de Rabbi Akiba. Rabbi Akiba forma des milliers d’élèves, parmi eux RABBI CHIMON BAR YOHAÏ auteur du ZOHAR.
Vers l’an 1200 la kabale est diffusée dans le Languedoc par ITSHAK L’AVEUGLE et son équipe. Azriel ben Menahem de Gérone étudia chez Itshak l’Aveugle et le pôle de la kabale passe à Gérone et en Espagne.
RAMBAN (NAHMANIDE) Yossef GIKATILA Abraham ABOULAFIA.
. . . voilà quelques noms de maîtres. Puis ce fût la période terrible de l’expulsion d’Espagne et du Portugal.
C’est la dispersion dans tout le bassin méditerranéen.
C’est surtout à Safed que se retrouvent les exilés d’Espagne. Une croyance fondée de cette époque formulait que l’époque Messianique était là et qu’il fallait s’y préparer. Les textes messianiques disent que le Machiah apparaîtra d’abord en Galilée, d’où la présence de grands rabbins .
: Y. Karo, M. Mitrani, D. ben Zimra, M Galanti, M. Alcheikh, Elie de Vidas, E. Azikri, Ch Elkabets ; Avec au centre R. Moshé Cordovéro, R. Itshak Louria (Arizal) et son élève R. Haïm Vital.
Rabbi Itshak Louria ( le ARIZAL ) née à JERUSALEM en 1534 dans une famille Ashkénaze.
A huit ans il perd son père, et sa mère retourne en Egypte chez son frère R. Mordekhaï Francis, fermier des impôts au Caire. A l’âge de 15 ans il épouse la fille de son oncle.
Il s’isole alors dans une maison sur les rives du Nil, ne retournant voir sa famille que pour le Chabbat. Dans cette solitude il atteint bientôt la maîtrise spirituelle qui lui permet d’entrer en communion avec le prophète Elie.
On dit que le prophète Elie lui apparut pour lui dire de monter en Israël pour transmettre son savoir à Rabbi Haïm Vital qui se trouvait alors à Damas. Le Arizal monte en 1570, soit deux ans et demi avant son décès à SAFED.
Lorsqu’il s’installa à Safed, le ARI devint l’auditeur assidu du grand maître Cabaliste Moshé Cordovéro, auteur du commentaire “ Ohr Yakar ” et “ Pardès Rimonim ”. Rabbi Moshé Cordovéro disait à ses élèves : Sachez qu’après moi montera un homme qui éclairera la génération, c’est une “ étincelle ” de Rabbi Chimon Bar Yohaï ; mais je ne peux révéler son nom ; celui qui verra la nuée sur mon cercueil sera le désigné.
A l’enterrement de Rabbi Moshé Cordovéro, toute la ville de SAFED sortit après le cercueil ; on voulut l’enterrer auprès des grands de la ville, mais le ARIZAL intervint pour préciser que la nuée indiquait un autre endroit. Tout le monde comprit alors l’allusion du rabbin Moshé CORDOVERO.
Le ARIZAL va développer une toute nouvelle approche des concepts du Zohar. C’est un peu la théorie relativiste d’Einstein par rapport à la mécanique classique.
Le Arizal disait de son groupe d’étudiants qu’il y avait en eux des étincelles du saint groupe de Rabbi Shimon Bar Yohaï. Lors de leur étude à Meïron (près de safed) il désignait à chacun la place du Tana qu’il représentait :
Haïm Vital à la place de Rabbi Eleazar fils de Rabbi Shimon Bar Yohaï ; Y. Saguis celle de Rabbi Abba ; R Guedalia à la place de Rabbi Yéhouda ; Yossef Hamaarabi Ibn Touboul à la place de Rabbi Yossi et Itshak Cohen à la place de Rabbi Itshak ; lui-même prenait la place de Rabbi Shimon Bar Yohaï.
Le Arizal meurt en 1572 à l’âge de 38 ans, ne laissant derrière lui aucun écrit. A la question pourquoi ? il répondait que toutes les choses étaient liées entre elles , comment disait-il pourrais-je exprimer ce que mon âme a reçu ? Comment pourrais-je le coucher dans un livre.
Remarque : c’est un peu un comme un dessin à plusieurs dimensions que l’on essayerait de tronquer dans un plan ; plusieurs plans, plusieurs coupes sont nécessaires, ici (métaphores, paraboles, allégories).
Le Arizal laissait entendre qu’il était monté en Eretz pour transmettre son savoir à Rabbi Haïm Vital. Aucun élève mieux que lui n’était capable de comprendre la profondeur de l’enseignement du maître. Aussi, seul rabbi Haïm fut-il habilité à mettre par écrit l’enseignement du Arizal ; les autres élèves se contentaient de son enseignement oral.
Nous développerons quelques facettes de son enseignement.
La méthode du Arizal se répandit rapidement : son principal propagateur fut Haïm Vital. En Italie on étudiait chez Israël Sarouk. R. Ichaya Horovitz qui disait “ ce livre est unique depuis le don de la Thora ”. Moshé Zakout enseigna la Kabale du Ari en Italie ; parmi ses élèves un grand maître : Rabbi Moshé Haïm Luzzato Citons le fameux visionnaire Rabbi Chalom Charabi qui devint le chef de la Yechiva de Beth-Kel, auteur du “ Nahar Chalom ” ;
Les cabalistes disent qu’étudier le “ Ets Haïm ” sans les commentaires du rav Charabi, c’est se livrer à une étude de forme ; car le Ets Haïm est incompréhensible du début à la fin.
Notons que cette Yéchiva “ Beth-Kel ” existe de nos jours dans la vieille ville de Jérusalem.
Vers la fin du 18° siècle, le Gaon de Vilna grande autorité talmudique fut aussi un kabaliste de premier plan. Au 18° siècle vit l’éclosion d’un mouvement mystique populaire : le “ Hassidisme ”(oeuvre monumentale de R. Schnéour Zalman de Lyadi ). En Afrique du nord, des dizaines de rabbins furent des initiateurs : A. Azoulay, Haïm Ben Attar, le Re-Kiès, Messaoud Elfassi, Rabbi Haï Taïeb, Rabbi Yochoua Bessis, Rabbi Shimon Labi, Bou-Ifergan, D. Bouzaglo et beaucoup d’autres qui réchauffèrent la nuit de la Galout.
Au 20° siècle d’autres noms de kabalistes : R. Shlomo Eliashov, R. Yossef Haïm de Bagdad, R. Itshak Hacohen Kook, R. Yéhouda Fétaya, R. Yéhouda Ashlag et beaucoup d’autres.
Le nom du Arizal est toujours mentionné avec la plus grande révérence : Séfaradim, Ashkénazim, Hassidim et Mitnagdim tous les groupes et toutes les communautés lui vouent une grande admiration.
Nous attendons avec impatience la réalisation de la prévision du prophète Eliahou Hanavi à Rabbi Shimon Bar Yohaï (Rachbi) : “ PAR LE LIVRE DU ZOHAR, LE PEUPLE D’ISRAEL GOUTERA AU ETZ AHAÏM ET SORTIRA DE L’EXIL DANS LA MISERICORDE ”
QUE LE MERITE DU ARI HÂTE NOTRE DELIVRANCE FINALE. AMEN