Je vous cite:
Citation:
j'aimerais nommer mon père et donc je n'aurais pas le droit de l'appeler ainsi en présence de mon père , si j'ai bien compris ?
Pas de problème, les sfaradim qui ont la coutume de nommer leur fils au nom du grand père de son vivant, ont aussi la coutume d’appeler leur fils en présence de leur père qui porte le même nom, car ce dernier est « mo’hel », voire plus encore, il le souhaite, c’est une fierté et c’est tenu comme une segoula pour la longévité (d’avoir un petit fils qui porte son nom).
Citation:
utiliser un diminutif (je croyais que ce n'était pas bien ?)?
SI c’est dérangeant (d'appeler votre fils qui est nommé comme votre père) vous pouvez sans problème appeler votre fils par un diminutif, vous pensiez que ce n’est pas bien, hé bien ne le pensez plus, car c’est très bien !
Je suppose que l’origine de cette idée erronée est la gmara
Baba Metsia 58b que
celui qui donne un surnom à son prochain n’aura pas part au monde futur.
Mais les
Tosfot dans
Meguila 27b expliquent qu’il ne s’agit QUE d’un surnom de pgam mishpa’ha. (par exp. « mamzer »).
Mais pour ce qui est d’un diminutif ou d’un surnom affectueux, aucun problème.
Je sais que le
'Hazon Ishne disait pas exactement ça, il préconisait même de ne pas omettre un des deux prénoms de la personne lorsqu’on l’appelle, mais cette idée ne se retrouve pas du tout dans le
Talmud, et si déjà, au contraire, il semblerait que le concept d’appeler quelqu’un par un surnom existait et était parfaitement admis.
Les
Yossi(ou Yossé) du
Talmudsont en fait des
Yossef(c’est ce qui ressort de plusieurs endroits dans le
Talmud,actuellement j’ai en tête la gmara dans
Avoda Zara 37a).
Pourtant tout le monde les appelait Yossi ou Rabbi Yossi.
Je ne me serais pas permis d’émettre une idée contraire au
'Hazon Ish,n'était-ce qu'il va à l’encontre du minhag Aolam depuis des générations, et –il semblerait- même à l’encontre de la gmara.
C’est donc ce que je qualifie d’un
feeling personnelde la part du
‘Hazon Ish,mais ce n’est pas à prendre comme une notion ala’hique incontournable.
Je comprends tout à fait que l'on puisse se dire qu'entre le feeling du
'Hazon Ishet les preuves de
Binyamin Wattenberg,il n'y a pas à hésiter.
Mais sachez tout de même que mes preuves ne sont pas seulement des preuves "toutes seules", elles sont renforcées par le Minhag aolam, c-à-d des milliers de rabanim gdolei israel depuis longtemps qui tolèrent les surnoms ou même qui les utilisent.
Ce qui semble indiquer que l'on ne soit pas tenu de prêter une attention démesurée à cette considération du
'Hazon Ish.