Citation:
Concernant le mizmor de la parnassa, qui remporte souvent les plus fortes enchères par rapport à d'autres mitsvots pendant les périodes de fêtes, pouvez-vous nous donner votre avis sur les différents points suivants:
1 - quand a commencé cette coutume de réciter ce mizmor de la parnassa?
2 - quel rapport entre le contenu de ce mizmor et la parnassa elle-même?
3 - quelle différence entre le réciter aux périodes de roch hachana, kippour et le réciter chaque dimanche matin?
4 - est-ce que la personne qui remporte cette enchère et qui a le mérite d'ouvrir le ékhal obtient un mérite plus grand que tous les autres qui le récitent? est-ce la récitation de ce psaume ou l'ouverture du ékhal qui est une ségoula pour la parnassa?
5 - vous avez expliqué sur un autre sujet que la parnassa est juste le fait d'avoir suffisamment à manger mais ne correspond pas à la richesse, est-ce qu'il n'y a pas de trop fortes attentes sur les réalisations de ce mizmor?
6 - est-ce normal que ce mizmor concentre autant d'attention bien plus que le soutient aux nécessiteux ou des collelim?
7 - n'y a-t-il pas un abus des dirigeants de communauté dans le marketing de ce mizmor afin de ponctionner les plus riches?
8 - est-ce qu'il n'y a pas un non sens aujourd'hui dans cette mistva dans le fait que la personne qui peut l'acheter n'est en générale pas celle qui a vraiment besoin de parnassa?
9 - puisque Hashem attribue à chacun sa parnassa en fonction de ses besoins, est-ce que ce n'est pas contradictoire de demander plus?
10 - sachant que dans la société d'aujourd'hui 99% des besoins primaires sont pourvus, pourquoi les gens veulent plus d'argent? pourquoi les gens désirent tant la richesse?
Il est vrai que je demande toujours de séparer les questions au maximum, mais pour le coup, vos 10 questions semblent vraiment liées.
Néanmoins, cela ne facilitera pas la réponse qui demande de bloquer un bon moment pour répondre à toutes les questions.
Essayons.
Et si j’en trouve une qui n’est finalement pas absolument indissociable des autres, je vous le ferai remarquer pour que vous la posiez séparément.
Citation:
1 - quand a commencé cette coutume de réciter ce mizmor de la parnassa?
Il n’y a pas vraiment une date précise et fixe pour toutes les communautés.
Tout d’abord, il vous faut savoir que ce « Mizmor de la Parnassa » est une coutume Sfarade !
Dans le Nossa’h Ashkenaze, ce Mizmor n’est pas récité
(-aux mêmes moments, il l’est à d’autres et sans bénéficier d’un tel cérémonial, comme en raccompagnant le sefer Torah en semaine et shabbat à Min’ha).
Pour ma part, je n’avais jamais entendu jusqu’à l’expression «
Mizmor de la Parnassa », avant qu’il ne m’arrive de prier Yamim Noraïm dans un Minian Sfarade, il y a à peu près une dizaine d’années, c’était la première fois que je faisais la tfila un Yom Kippour dans un minian Sfarade.
Il avait été annoncé en « vente aux enchères » un simple mot : «
Parnassa !» et il fallait comprendre ce que cela signifiait.
Je devinais que le type ne mettait pas en vente sa parnassa, je me suis renseigné et on m’a expliqué qu’il s’agissait de la récitation de ce mizmor devant le heikhal.
(Je notais qu'en clamant "Parnassa!", il n'avait pas été précisé si cette coutume se devait d'être favorable à la Parnassa du donateur ou à celle du rabbin, il y avait assurément un dénouement lié à l'amélioration de la Parnassa d'un individu, mais ce dernier n'avait pas été pointé).
Il faut donc comprendre qu’il s’agit d’une coutume sfarade seulement, voire maghrébine uniquement ( ?) et en sachant qu’en veille de la seconde guerre mondiale, les sfaradim était une très nette minorité du klal israel, il en résulte que l’écrasante majorité des juifs ne connaissait même pas le concept de Mizmor de la Parnassa il y a 80 ans.
Ça ne vous donne pas encore la date de la création du Minhag, mais ça remet les choses en perspective.
Pour dater ce minhag précisément, je crois que c’est impossible.
Au départ, il ne se récitait
que le soir de Rosh Hashana, après Arvit.
Il me semble que le tout premier instigateur en était le
Arizal (Pri Ets ‘Haim, Shaar tfilot RH, §7), donc au XVIème siècle
[et plus précisément entre 1570 et 1572, car toutes les « institutions » que nous avons du Arizal datent de ces années-là. En effet, il ne commença à enseigner que vers 1569/70 et décéda lors d’une épidémie au bout de deux ans et demi, en 1572, le 5 Av, à l’âge de 38 ans], mais difficile de pointer la date pour chaque communauté où ce Minhag s’est ensuite répandu.
En 1572, très peu de communautés s’y pliaient, probablement à Safed, mais pas beaucoup plus loin.
C’est donc durant le XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles que le Minhag s’est répandu au Maghreb et peut-être dans d’autres communautés du Moyen-Orient.
Bien entendu, quand je parle de ce Minhag, je veux dire le fait d’insérer ce Mizmor dans les prières et d’en considérer la récitation
(avec une Kavana sur un Nikoud spécifique sur le Shem -cf Pri Ets ‘Haim op cit. et ‘Hemdat Yamim Eloul §6) comme une Segoula pour la parnassa, mais il ne s’agissait pas
(encore) de le vendre aux enchères, de telle sorte qu’il est évident que ladite Segoula concerne toute personne qui récite ce Mizmor, que ce soit en tant que ‘Hazan ou que simple fidèle.
Le
Arizal n’a pas dit que celui qui l’achète aux enchères aura une meilleure Parnassa, mais celui qui récite le Mizmor
(avec lesdites Kavanot, cf. plus haut).
Pour ce qui est du Yehi Ratson que certains disent, c’est un ajout du
‘Hemdat Yamim (op cit), repris par le
Rashash et le
‘Hida.
Mais il parait très suspect à d’autres qui s’en gardent
(notamment pour les Shemot et le fameux « Dikarnoussa », et comme ke ‘Hemdat Yamim a longtemps été suspecté de Sabbataïsme…).
Citation:
2 - quel rapport entre le contenu de ce mizmor et la parnassa elle-même?
Son incipit.
Lashem Haarets oumeloa, tével yeshoshvé va.
Tout appartient à D.ieu, tout nous vient de Lui.
Par la suite (versets 4 et 5), on y dit aussi que celui qui « a les mains propres »
(de vol & rapines & arnaques en tout genre) obtiendra la Brakha de D.ieu…
Il s’agit du
Tehilim 24.
Mais ça ne veut pas dire que ce soit le seul à qui l’on attribuerait des vertus bénéfiques pour la Parnassa, on dit cela aussi sur les
Tehilim 23 (qui nous dit que si D.ieu est mon guide, je ne manquerai de rien),
128 (« le produit de ton travail tu mangeras et tu seras heureux »),
145 (Potéa’h èt Yadekha oumasbia lekhol ‘haï ratson) et d’autres encore.
Citation:
3 - quelle différence entre le réciter aux périodes de roch hachana, kippour et le réciter chaque dimanche matin?
A priori, au niveau « pshat », aucune.
Il suffirait de prendre conscience que tout appartient à D.ieu et cette pensée fera son effet même un dimanche matin.
Mais à en croire le
Arizal, il y a un plus à le réciter justement le soir de Rosh Hashana
(mais il n’a pas parlé de Yom Kippour, ni du matin de Rosh Hashana, il y a fort à parier qu’il s’agit-là d’ajouts ultérieurs et non fondés), je ne suis pas en mesure de vous en indiquer la portée mystique, je me contenterai de vous l’expliquer en rappelant simplement que c’est à Rosh Hashana que notre Parnassa est décidée, donc c’est somme toute assez logique d’y attacher plus d’importance ce jour-là.
(Mais justement, cela exclurait donc la récitation de Yom Kippour et celle de Rosh Hashana après Moussaf puisque le Din a lieu au matin.)
Citation:
4 - est-ce que la personne qui remporte cette enchère et qui a le mérite d'ouvrir le ékhal obtient un mérite plus grand que tous les autres qui le récitent?
Un plus grand mérite, oui, parce qu’elle a fait un don à la Tsedaka, mais ce mérite n’est pas lié à la Segoula dont nous parlons.
Elle ne va pas bénéficier de la Segoula plus que les autres, c’est la Kavana qui importe.
Mais ne dites pas ça en mon nom, sinon je vais avoir tous les rabbins de communautés sur le dos pour avoir dévoilé le pot-aux-roses.
Je le dis car il faut dire le Emet et ne pas mentir, ne serait-ce que par omission: la segoula du
Arizal ne dépend pas de la somme que l’on débourse pour « acheter » le mizmor, mais elle dépend de la récitation -et encore, il faudrait l’accompagner de Kavanot particulières qui -à mon sens, sont de toute manière hors de portée de 99% du Tsibour, à un tel point que si, d’aventure, un fidèle s’évertuerait à tenter ces Kavanot, ça ne serait pas bénéfique du tout ni pour sa Parnassa, ni pour sa Neshama.
Concernant le mérite particulier de celui qui remporte l'enchère, il faut savoir que celui qui n'a pas pu la remporter et qui s'est fait dépasser par autrui, a aussi un mérite en cela qu'il a fait augmenter l'enchère.
Plus encore, même les autres fidèles qui n'ont pas la possibilité de rivaliser et de s'inviter dans cette "joute", ont -par leur simple présence, une part dans cette Mitsva car s'il n'y avait personne dans la salle, l'acquéreur de la "mitsva" n'aurait pas porté l'enchère si haut.
Donc la présence de chacun joue et "participe" à la mitsva de Tsedaka.
(voilà de quoi consoler un peu ceux qui s'impatientent lors des enchères).
Citation:
est-ce la récitation de ce psaume ou l'ouverture du ékhal qui est une ségoula pour la parnassa?
La récitation.
Citation:
5 - vous avez expliqué sur un autre sujet que la parnassa est juste le fait d'avoir suffisamment à manger mais ne correspond pas à la richesse, est-ce qu'il n'y a pas de trop fortes attentes sur les réalisations de ce mizmor?
En effet, il faut savoir cela -et en remercier le bon D.ieu tous les jours ; Les Segoulot « pour la Parnassa » datent d’un autre temps, une époque où l’on pouvait littéralement mourir de faim par manque d’argent.
De nos jours
(-enfin du moins dans les pays civilisés, car notre chance n’est pas le lot de toute la planète), nous vivons B’’H une période d’abondance telle qu’il est difficile de mourir de faim.
La Parnassa signifie la subsistance, avoir de quoi manger, de quoi vivre.
Certains s’imaginent aujourd’hui qu’ils ont besoin de sommes astronomiques pour vivre, c’est bien beau, mais c’est faux.
Avec beaucoup moins d’argent ils survivront tout de même.
Bien sûr il faut aspirer à une Parnassa Bekhavod, digne, pas seulement à avoir un bout de pain rassis et dormir dans le métro.
Mais même une parnassa digne est déjà le lot de l’écrasante majorité de la communauté aujourd’hui en France B’’H.
Oui il y a des pauvres, mais ils ont un toit et de quoi manger.
L’incapacité financière d’acheter une voiture ou de partir en vacances n’est pas un manque de Parnassa, mais de richesse.
Nous sommes habitués à cette richesse et donc nous nous sentons pauvres dès qu’on vit avec un dixième de ce que dépense notre voisin, mais il faut être conscient de la chance extraordinaire de notre génération.
Ce que je veux dire, c’est que la Segoula du
Arizal vise à promettre « la Parnassa », c-à-d de quoi vivre dignement, mais il n’a jamais été question de promettre la richesse à celui qui réciterait ce Mizmor.
En effet, je constate qu’il y a (dans les communautés Sfarades) de très fortes attentes sur les réalisations de cette Segoula, mais vous comprendrez que les rabbins n’aient pas envie de leur expliquer la vérité.
Somme toute, cela les pousse à faire des dons aux synagogues et Batei Midrash et c’est là un bien plus grand mérite que de réciter le Mizmor devant le Heikhal
(et même que de réciter le Mizmor tout court).
Dès lors, on ne peut pas trop accuser les rabbins de complaisance ni de tromperie, car finalement, le don reste un bien meilleur investissement que ce à quoi s’attend le donateur.
Il espère obtenir en contrepartie la richesse Baolam hazé, mais il l’aura Baolam Haba.
Alors pourquoi tenter de l’en décourager ?
Voilà pourquoi j’opte pour laisser faire et ne cherche pas à dénoncer « l’arnaque », mais si vous me demandez la vérité, je vous la dois ainsi qu’à tout juif qui veut savoir le Emet.
On ne doit pas déformer la Torah -même pour encourager des gens à donner de la Tsedaka.
Il existe des Segoulot pour la richesse (et non juste la parnassa), comme la Sandakaout, mais il ne faut pas croire que ce soit magique et efficace à tous les coups.
Sans quoi, ceux qui se sont investis dans des tentatives d'enrichir le
Ibn Ezra y auraient pensé.
Le
Steipler était souvent Sandak et n'est pas vraiment devenu riche.
Son fils (
R. H. Kanievsky) lui a posé la question: où est ta richesse promise par la sandakaout?
Le père répondit en montrant ses Sfarim (ceux qu'il a rédigés).
(Hasteipler p.227)
C-à-d qu'il se considérait riche en cela qu'il avait eu le mérite d'écrire plusieurs Sfarim.
(Son fils aussi a été Sandak de très nombreuses fois et a écrit de nombreux Sfarim.)
Citation:
6 - est-ce normal que ce mizmor concentre autant d'attention bien plus que le soutient aux nécessiteux ou des collelim?
Normal ? c’est quoi encore, ça ? Admissible vous voulez dire ? Oui, ça l’est, puisque finalement l’argent reviendra aux bonnes œuvres.
Enfin, si c’est le cas.
Celui qui prie dans une synagogue où la majeure partie de la somme offerte ira je ne sais où, c’est dommage, mais il incombe à chacun de savoir où prier et à qui donner son argent.
Même lorsqu'on a bravé son Yetser Hara et qu'on décide de donner largement de notre argent à d'autres, le Yetser Hara est toujours actif en faisant en sorte que le donateur se dise qu'il fait sa part et qu'il n'a pas à s'ingénier pour savoir où placer son don.
Mais c'est une erreur.
Il incombe à chaque donateur de ne pas se faire rouler et de se renseigner sur la destination de son argent.
Il peut (et il DOIT) faire confiance à son rav qui lui dit que l'argent ira ici ou là, mais lorsqu'en demandant il obtient une réponse signifiant que la somme servira à changer les lustres ou les armoires de la synagogue pour la troisième fois en deux ans ou pour changer tous les Sidourim contre des neufs (etc.), il faut comprendre qu'il y a des besoins autrement plus impérieux.
Dans certaines communautés, où il y a un Kollel, ou une Yeshiva, ou un Beit Hamidrash, ou une caisse d’aide très conséquentes aux nécessiteux, on peut espérer que le don profitera finalement au développement de la Torah ou à aider des pauvres, mais lorsqu’il s’agit d’une synagogue et qu’elle n’a pas vraiment besoin de telles sommes, en effet, il y a un aspect dramatique.
Mais le drame est avant tout à imputer à celui qui « achète » le Mizmor dans cette synagogue sans se soucier de faire des choses intelligentes avec son argent.
Citation:
7 - n'y a-t-il pas un abus des dirigeants de communauté dans le marketing de ce mizmor afin de ponctionner les plus riches?
Oui et non. Comme dit plus haut.
Il y a un abus, c’est clair, car les gens se trompent souvent et imaginent qu’on leur promet la richesse, alors qu’il ne s’agit que de la Parnassa, et ils imaginent que la promesse les concerne s’ils se tiennent devant le Heikhal alors que ce n’est pas le cas.
Mais d’un autre côté, on ne peut pas non plus blâmer un rabbin qui fait en sorte que ses fidèles donnent de la Tsedaka
(encore une fois, SI cet argent sera bien dirigé et bien utilisé, pour aider le développement et la recherche en Torah ou pour aider des pauvres).
Et puis, s’il y a faute de la part du rabbin, il y a complaisance de la part du donateur.
Car franchement, depuis le temps que des gens achètent ce Mizmor, combien de ces acheteurs sont devenus riches
(sans l'avoir été au préalable)??
Qui peut encore légitimement croire que ça rend riche pour que l’on puisse parler de tromperie de la part du rabbin ?
Le donateur
(-à moins de souffrir d’une déficience mentale) sait très bien qu’il ne va pas s’enrichir en achetant le Mizmor, ce qu’il espère surtout c’est que D.ieu lui protège plus ou moins sa richesse et qu’il soit encore riche de longues années, voilà son véritable espoir en achetant le Mizmor.
Ce n’est ni d’obtenir une plus grande richesse
(car il voit bien que ça ne marche pas souvent), ni d’obtenir la Parnassa
(qu’il a déjà largement).
A ce niveau, le fait qu’il n’ait pas les Kavanot requises du
Arizal ne porte pas trop à conséquence, puisqu’elles ne sont nécessaires que pour « valider » la segoula pour la parnassa (seulement), mais cette dernière n’est pas visée par notre donateur, donc tout va bien.
Citation:
8 - est-ce qu'il n'y a pas un non sens aujourd'hui dans cette mistva dans le fait que la personne qui peut l'acheter n'est en générale pas celle qui a vraiment besoin de parnassa?
Selon ce qui est expliqué plus haut, presque personne parmi les fidèles de la synagogue a vraiment besoin de parnassa, tout le monde à où dormir, de quoi manger et même plus. B’’h. que ça dure.
Et pour ceux qui croient que le mizmor promet la richesse, il est donc normal que ce soit les riches qui l’achètent, car si d’autres l’achetaient, ils ne deviendraient pas riches 😊
Je veux dire que de toute manière, ce mizmor ne rend pas riche, donc si déjà des gens sont prêts à débourser de grosses sommes, autant que ce soit des riches qui n’en pâtiront pas trop et à qui la somme ne manquera pas finalement.
Ceux qui ne sont pas riches ne peuvent que se réjouir de voir que les riches donnent beaucoup d’argent à la Tsedaka, grâce à cela les kollelim/yeshivot/batei Midrashot etc. vont pouvoir fonctionner et profiter à toute la Kehila.
Citation:
9 - puisque Hashem attribue à chacun sa parnassa en fonction de ses besoins, est-ce que ce n'est pas contradictoire de demander plus?
Non, c’est le principe même de la tfila.
Votre raisonnement pourrait s’appliquer au reste aussi ; si Hashem envoie une maladie à quelqu’un, n’est-il pas incongru de prier pour guérir ?
C-à-d que D.ieu peut donner moins de parnassa que ce qu’il faudrait à la personne
(-forcément, puisqu’il y a déjà eu des morts de faim) et cette dernière tenterait par la prière de réclamer un bonus.
Citation:
10 - sachant que dans la société d'aujourd'hui 99% des besoins primaires sont pourvus, pourquoi les gens veulent plus d'argent? pourquoi les gens désirent tant la richesse?
Là, vous touchez à un autre sujet, c’est plus philosophique et moussarique. Mais ça n’est pas lié à notre Mizmor, c’est une autre question
(et je commence à avoir mal aux doigts).
Veuillez la poser séparément, merci.
Je n'ai plus le temps de me relire, veuillez excuser les fautes, merci.