Un juif qui ne respecte pas le shabbat parce qu’il n’y a pas été éduqué, est généralement considéré comme un « tinok shenishba » et on tolère lui donner une Aliya (montée) s’il y aura de toute façon SANS lui 7 montées et 1 Maftir. (donc avec des mossifin).
Voir
Min’hat Its’hak (IV, §10),
Igrot Moshé (II, §51) (III, §12 et §22),
Ye’havé Daat (II, §16),
Min’hat Shlomo (II, §4, 10).
Toutefois certains se montrent plus indulgents si cette personne (qui ne respecte pas shabbat) souhaite monter à la Torah en raison d’un Yohrzeit (selon la coutume), dans ce cas, on pourra le tolérer même si ce n’est pas un Mossif. (Cf. Dvar Yehoshoua II, §19).
Ces règles concernent celui qui transgresse Shabbat parce qu’il y a été éduqué par ses parents, mais celui qui a été éduqué dans le respect du shabbat et s’en est détourné, ne pourra pas toujours prétendre à la même tolérance.
Aussi, on ne fera pas monter à la Torah celui qui ne croit pas en D.ieu (et on ne répondra pas à ses Brakhot s’il monte). Cf. Igrot Moshé (op cit).
Celui qui est marié à une non-juive n’obtiendra pas non plus de montée à la Torah –cf. Shout Maharshag (II, §81), Min’hat Its’hak (IV, §10), Zikhron Tehouda (I, §45), sauf en cas de très grand besoin et si on ne peut pas se contenter de l’honorer avec l’ouverture du Heikhal, le port du Sefer Torah, la Hagbaha ou la Glila (voir Igrot Moshé II, §51).