comment réagir face a l'indifférence

Chalom cher Rav

J’ai une question qui me perturbe, pour être bref je suis marié j’ai des enfants, ma situation financière est catastrophique, je n’ai pas la santé, ni moi ni mon épouse ne travaillons. Mes parent m’aide au maximum qui le peuvent, mais mes beaux-parents sont indifférent à notre égard, ils sont au courant de notre situation, ils ne sont pas riche mais ont de l’argent, et peuvent nous venir en aide selon leur moyen, depuis deux ans ils sont indiffèrent à notre égard : ni aide financière ni moral. Personnellement je suis choqué et très en colère face à cette indifférence, ma femme me dit il faut faire avec et moi je ne veux plus avoir des liens avec mes beau parent. Ma première question est d’après la torah comment il faut réagir à l’indifférence de mes beaux-parents ? Ma deuxième question est de savoir comment réagir face à l’indifférence de la famille, la belle famille ou des proches qui sont indifférent à notre égard ? Évidement ont renforce notre émouna, hacol létova, éné od milévado … Mais je reste bouleversé par tant d’indifférence ni aide financière ni même une aide moral, ni un coup de téléphone…

Le rôle des beaux-parents n'est pas d'aider financièrement.

Parfois ils le font, c'est très bien, mais en aucun cas un gendre peut se permettre d'avoir une critique sur le fait que ses beaux-parents ne l'aident pas.

Les beaux-parents ne doivent RIEN à leur gendre, ni à leur fille, c'est plutôt le contraire: eux pourraient avoir une critique sur vous s'ils étaient en difficulté et que vous les ignoriez.

Une des règles du bonheur est de considérer que personne ne nous doit rien.

Bref, je pense que vous devriez suivre le conseil avisé de votre épouse qui dit "qu'il faut faire avec" et bien entendu suivre aussi votre vision qui consiste à espérer en l'aide d'Hashem, sans avoir besoin de passer par la miséricorde humaine.

Si possible, augmentez un peu votre temps quotidien consacré au limoud Torah et au Moussar.
Ceci conjugué à la prière, ça devrait aller.

Qu'Hashem vous envoie une bonne santé, un bon travail, une parnassa, la réussite avec les enfants, le Shalom et le bonheur.

chalom très cher Rav Wattenberg

merci infiniment pour votre réponse et pour vos encouragement je suis entièrement d’accord avec vous, mais je reste sans réponse de votre part face a l’indifférence du point de vue moral, humain... il est vrais que Une des règles du bonheur est de considérer que personne ne nous doit rien. et je suis entièrement d'accord avec vous. C'est du bon sens.
Mais comment ont doit se comporté face a des personnes qui nous ignores et sont indifférent a nous, quelle est l'opinion de la torah sur l’indifférence? aux delà de l’indifférence de mes beaux-parents, comment considéré les personnes: famille, belle famille, amie... Qui sont indifférent a notre situation? comment la torah nous conseils de réagir face à l’indifférence ? Nous sommes seul et isolé sans aucun soutient moral. peut-être que je me trompe mais il me semble que être rahmane, bayechane, gomel hassadime sont les signes qui distingue un juif face a notre situation je voie juste le contraire, je constate le comportement inverse de lo taamode al dam rééha... Comme vous le dite "Une des règles du bonheur est de considérer que personne ne nous doit rien." et " qu'il faut faire avec " si je vous comprend lorsque un ben Israël chute, je l'ignore, je reste indifférent et me donne une bonne conscience grâce a vos arguments :" Une des règles du bonheur est de considérer que personne ne nous doit rien" par conséquent je lui doit rien, et le conseil avisé de mon épouse qui dit " qu'il faut faire avec " et bien qu'il fasse avec. je vous cache pas que ses un hidouch. Et de lui dire :espère en l'aide d'Hashem, sans avoir besoin de passer par la miséricorde humaine. augmente un peu ton temps quotidien consacré au limoud Torah et au Moussar.
Ceci conjugué à la prière, ça devrait aller. j’espère vous avoir bien compris.
Merci encore pour votre réponse et vos bénédictions Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Non, bien entendu, vous avez raison que l'indifférence est parfois même un crime! Je ne vous répondais que par rapport à VOUS et vous disais que si d'autres pèchent par leur indifférence face à la précarité de votre situation ou vos difficultés, il ne vous appartient pas de leur "régler leur compte" ni de leur déclarer la guerre.
Mais il est évident que toute personne qui serait en mesure d'aider et ne le fait pas par indifférence, commettrait un grave péché Min Hatorah.

Si la question était posée par "l'autre côté" en demandant s'il est nécessaire d'être sensible à la situation difficile de son gendre ou de sa fille, bien entendu que la réponse serait que OUI et ô combien oui!

Mais vous concernant, vous n'avez pas enfreint de péché en étant indifférent envers qui que ce soit, par contre vous pourriez pécher en vous comportant mal avec vos beaux-parents en pensant que c'est dans votre droit car ils auraient péché en restant indifférents face à votre situation.

Voilà pourquoi je vous répondais que le bonheur se trouve en vous et non dans leur porte-feuille.
Qu'Hashem vous aide et vous apporte Parnassa et santé.

Merci infiniment cher Rav Wattenberg pour vos bénédictions et vos encouragements.
Concernant mes beaux-parents, si je vous comprend bien, il faut que j'entretienne une relation normale en me comportant bien avec eux.

Et face à des personnes qui sont indifférentes à notre situation: famille, ami, voisin comment se comporter ? évidement ne faire aucun mal.

Car de manière extérieur on ne voit pas notre souffrances, mais ils sont au courant que j'ai des douleurs, que ni moi ni ma femme ne travaillons avec un minimum de bon sens je pense qu'il comprennent qu'ont est pauvre... Pas un mot gentil au téléphone, ni aide morale...

Comment réagir face à l'indifférence de personnes qui sont en fait des bné torah (collelman...) qui nous ignorent complétement ? cela dure depuis deux ans. Des bonjours du bout des lèvres. Bref l'indifférence totale.

Ma femme et moi sommes déstabilisés. Avec votre permission on voulait avoir votre opinion sur l'indifférence de béné tora ?

Merci pour tout et que des bonnes nouvelles chez vous.

Tout d'abord vous ne pouvez pas être certain qu'ils soient indifférents, ils se sentent peut-être seulement impuissants.

De plus, il est possible qu'ils fassent ce qu'ils peuvent, à savoir: prier pour vous pour que votre situation s'améliore.

Et enfin, je connais des personnes dans une situation financière difficile et je peux vous dire que je n'osais pas leur en parler pendant longtemps car je craignais qu'ils soient gênés par une telle discussion.

Finalement, c'est eux qui m'en ont parlé, ce qui a facilité le dialogue.

Il ne faut pas croire que ceux qui ne vous font aucune allusion à votre situation difficile y soient totalement indifférents, souvent on n'ose pas en parler pour ne pas froisser, on se dit que la personne souffre déjà assez comme ça et qu'elle préfère peut-être que d'autres ne sachent pas qu'elle est dans la précarité.
Voilà pourquoi certains font "semblant" de ne rien voir.

Votre rôle est de juger ces gens "Lekaf Zkhout", de voir du bien partout autour de vous et Hashem vous enverra à son tour du bien, je vous le souhaite.