Il n’est pas souhaitable d’avoir un chien à la maison au niveau «
kabbale » –pas au niveau «
sitra a’hra » !
(sitra a’hra signifie « l’autre côté », le côté de la touma, de l’impureté).
Certains considèrent que si un chien aboie dans une maison, la « bra’ha » s’envole de cette maison.
Néanmoins les notions de kabbale de ce genre –qui ne sont pas mentionnées dans le
Shoul’han Arou’h- ne sont généralement pas acceptées par le klal israel en tant que loi.
Ne doit s’y soumettre que celui qui le souhaite.
L’interdiction ala’hique de posséder un chien concerne uniquement le chien dit “méchant” ou agressif.
Il existe encore un interdit pour une veuve d’avoir un chien « mipnei a’hshad »
(Shoul’han Arou’h even aezer XXII, 18) (Rambam Issourei bia XXII, 16).
Les réelles questions concernent le shabbat.
Je suis sûr que sur ce site vous trouverez des réponses.
Voyez par exemple ce lien :
http://techouvot.com/chien-vt1691.html?highlight=
Nous trouvons cependant dans le
Rambam (Nizkei Mamon §V, 9) un langage qui laisse entendre qu’il est interdit d’avoir un chien « non attaché » (=même s’il est « gentil »), c’est ce qu’en comprend le
Rav Ye’hezkel Avramsky dans son
‘Hazon Ye’hezkel (Baba Kama §VIII, 5).
Le
Thora Tmima (Dvarim XXII, 8, sk.79) aussi s’étonne que les
poskim ne parlent que de « kelev ra » alors que le
Rambam parle de « kelev » tout court.
Moi, je m’étonne du
Thora Tmima qui s’étonne et n’a pas pensé que les
Poskim n’ont pas voulu comprendre du
Rambam un interdit systématique pour deux bonnes raisons :
1) Si le
Rambam interdit à la veuve d’avoir un chien
(Rambam Issourei bia XXII, 16) , il semble donc que c’est permis aux autres.
2) Dans le
Midrash Raba sur
Bereshit (parsha XXII, 12) Rav nous dit que le « ot » que D… a donné à
Caïn c’est un chien !
Si D… a donné un chien à
Caïn, c’est qu’il n’est pas « interdit » d’avoir un chien.
(Même si l’on pourrait imaginer qu’il lui a fourni la laisse avec etc… et malgré que le but de ce chien est justement d’être méchant pour se protéger…)
Le
‘Hinou’h (§571) considère que penser (dans le cadre d'un sacrifice) à un chien pourrait entrainer à lui ressembler au niveau de son caractère [supposé] insolent (et à ne pas se repentir convenablement).
Mais on trouve des idées inverses dans le
Sefer ‘Hassidim (§47), il y aurait de bonnes midot à apprendre du chien.
Bref, il est permis d’avoir un chien, mais il faut se renseigner concernant les lois du shabbat.