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La réponse de qualité à vos questions

Opportunisme

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mea shearim
Messages: 222
je crois qu'il y a une sorte d'imcompréhension quelque part.

j'en suis désolé si tel est le cas.

j'ai très bien compris que vous ne cherchez pas a vous convertir au judaisme.

les lois noahides sont des lois destinées au nations non juives c'est pourquoi je vous en ai parler .

en voici une vidéo qui en parle durant une dizaine de minutes.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/7+lois+noahides/video/x18m6v_7-lois-pour-lhumanite-lois-noahides_shortfilms


dans ce cas veuillez préciser quelle est votre question précisément .
Clémentine
Messages: 27
Je vous remercie.

En fait, je n'ai pas compris ce que vous vouliez me montrer avec le 1er lien. Peut-être ai-je mal fureté...

Je vais aller visionner la vidéo dès que possible et vous en reparlerai.

Bonne soirée,
Michèle
Clémentine
Messages: 27
J'ai regardé le vidéo, et je dois admettre que je ne suis pas d'accord avec tout ce qui s'est dit.

Néanmoins, j'admire le très noble but de ces gens (soit, la paix universelle).

Ce qui me pose surtout problème, c'est l'interprétation desdites lois. Par exemple, "Tu ne tueras pas." On y dit que l'euthanasie est un crime. Soit, mais de garder quelqu'un en vie par des moyens artificiels n'en est-il pas un également ? Qui plus est, la loi dit : "Tu ne tueras pas." Point. Il n'est pas précisé "Tu ne tueras pas d'êtres humains." Donc, tuer un animal, pour se nourrir ou se vêtir, ne serait-il pas aussi un crime ? (D'autant plus que, de nos jours, nous pouvons combler facilement ces besoins par d'autres moyens) C'est d'ailleurs une loi qui est reprise plus tard, par l'importance du respect de la vie animale.. (je ne suis pas sûre d'avoir compris si on y prônait le végétarisme...)

Je vais être transparante : je suis en faveur d'un oecuménisme, certes, mais j'ai un fort penchant pour le bouddhisme zen. Cet intérêt colore sans doute mon discours.
mea shearim
Messages: 222
voici un texte qui devrait répondre a vos questions :

Les 7 lois de Noé ou la Charte des Nations

Inscription gravée sur la façade de l'ONU
"Les Nations forgeront des socs de charrue de leurs glaives et des serpettes de leurs lances ; un peuple ne tirera plus l’épée contre un autre peuple, et on n’apprendra plus l’art des combats", Isaïe [II-4]

Un certain nombre de précisions paraissent nécessaires avant d’aborder le sens de ces commandements. Tout d’abord le fait que six de ces lois étaient déjà connues et tenues pour impératives par l’humanité depuis la création de l’homme, Adam. Le Créateur y ajouta une 7ème loi, l’ordonnant à Noé, qui reconstituait l’humanité avec ses trois fils, Chem, Ham et Japhète, après le Déluge. Ces lois étaient également en vigueur chez les Hébreux jusqu’au moment du Don de la Torah au mont Sinaï. Sur le fond, il est impératif que les citoyens des Nations acceptent les 7 lois comme “ayant été ordonnées par le Créateur au mont Sinaï et enseignées en tant que commandements adressés aux enfants de Noé”. Si cette condition qui ne comporte aucun compromis fait défaut, et qu’on les accomplit comme une évidence dictée par la raison humaine, on ne peut être considéré comme appliquant ces lois et Juste parmi les nations. Ces lois sont exposées par Maïmonide dans les chapitres 9 et 10 du livre des Lois des Rois. Un résumé en est présenté ci-dessous, cependant, ces lois nécessitent des commentaires dits de déductions et de ramifications.

1. La foi en un D.ieu unique
L'interdiction de l’idolâtrie, des cultes païens - la foi en un D-ieu unique. Tout individu se doit de croire en un unique Créateur de l'univers. En celui qui créa le monde et les humains, qui connaît les actes et les pensées des créatures, exerce sa providence à leur égard et juge les humains en fonction de leurs actes. C'est le D-ieu unique, c'est lui qu'il convient de servir et c'est à lui qu'il convient d'adresser ses prières. L'application concrète de cette injonction est l'interdiction formelle de se livrer au culte d'une quelconque divinité. Cette interdiction exclut toute possibilité de croire en un autre créateur de l'univers.

2. Le respect dû à D.ieu
Les humains ont le devoir de révérer le Créateur qui leur a donné la vie. Cela implique l'interdiction de prononcer tout blasphème à son intention ainsi que toute désignation déplacée à son égard. Le sens de cette interdiction est d'inciter toute l'humanité à respecter son Créateur et à adopter un comportement de maîtrise et de domination sur son langage dans ses rapports avec Lui. Le respect de D-ieu dans le langage a aussi pour conséquence d'amener l'être humain à louer son Créateur et à lui adresser des prières, lesquelles améliorent toujours la nature de l'homme.

3. Le respect de la vie humaine
Les humains ont été faits à l'image de leur Créateur. Leur vie est un don du Très-haut et nul n'a le droit de la retirer. Il convient de s'attacher à la perpétuation de l'espèce humaine, que D-ieu a investi des moyens d'habiter la terre et de l'aménager. Cela implique concrètement l'interdiction formelle de tuer qui que ce soit, y compris l'embryon dans le ventre de sa mère. Le meurtre d'une seule personne équivaut au meurtre de l'humanité entière et constitue une atteinte au Créateur, à l'image duquel les humains ont été faits. Cette interdiction concerne également l'avortement - sauf dans le cas où la vie de la mère serait en danger - et l'euthanasie, même lorsque le malade est atteint de souffrances insupportables. L'homme ne dispose d'aucun droit de décision quant à la durée de vie d'autrui. Le droit de vie repose exclusivement entre les mains du Créateur.

4. Le respect de la propriété d’autrui
A chacun sont accordés par D-ieu certains biens et certaines richesses et nul n'a le droit de l'en déposséder. L'application concrète de ce principe est l'interdiction formelle du vol, de quelque manière qu'il s'exerce, et de toute forme d'appropriation du bien d'autrui, qu'elle s'effectue par la ruse ou par la force ou de quelque autre façon illégale. Cette interdiction recouvre le refus d'un dû ou d'un salaire et l'enlèvement d'une personne humaine. Le respect de la propriété d'autrui inspire aux humains des actes de charité et de bonté ainsi que le désir de venir en aide à leurs semblables.

5. Le respect de l’intégralité familiale
Le Créateur façonna initialement l'homme et la femme en une seule entité pour épanouir par la suite deux existences complémentaires, destinées à atteindre conjointement leur plénitude. La vie maritale et les règles qui la régissent constituent le fondement de la perpétuation de l'espèce humaine ainsi que de l'intégrité familiale et sociale. Cette intégrité se caractérise par le maintien de valeurs de décence et de pudeur au sein de la vie du foyer. L'application concrète de ce principe est l'interdiction de toute union incestueuse ou immorale et contre nature.

6. L'institution d’une justice équitable
Afin que tous les principes exprimés ici puissent prévaloir, il convient que les différentes structures humaines de la société se dotent de tribunaux dont les juges sont investis du devoir de faire respecter ces principes. Quiconque connaît un litige doit recourir à ces juges et se conformer à leurs décisions. Ne pas exercer la justice, c'est encourager l'iniquité et la violence. Ce principe fait passer les idéaux de notre vie personnelle au niveau de l'organisation sociale. Il est la garantie de toutes les lois précédentes.

7. Le respect des animaux
Le devoir nous est fait de respecter toutes les créatures vivantes dont D-ieu a peuplé le monde. Tout en n'interdisant pas de consommer de la viande animale, la Bible fixe des limites précises quant à l'usage que l'homme peut faire des animaux afin de pourvoir à ses besoins. L'application concrète de cette règle est l'interdiction de la consommation d'un animal (ou de l'amputation de l'un de ses membres et de sa consommation) lorsqu'il est encore en vie. Cette proscription est un décret de la Bible, imposé à Noé et à ses descendants après le Déluge : "Tout ce qui se meut, tout ce qui vit servira à votre nourriture ...toutefois, aucune créature, tant que son sang maintient sa vie, vous n'en mangerez" (Genèse 9-4). Cette interdiction nous invite à ne pas demeurer indifférent à la souffrance des animaux, contribue à affermir notre sensibilité aux souffrances de nos semblables, nous retient de leur porter atteinte et nous incite à soulager leur détresse.


et sa page source :

http://7loispourlhumanite.org/charte-des-nations.php
Doudou
Messages: 373
@ Clémentine, si je puis me permettre.

Tu parles d'œccuménisme, de la légitimité de l'euthanasie, ou de tuer un animal pour se nourrir ou se vêtir, etc. Tu présentes un symptôme commun à 98% des humains sur cette terre: Tu acceptes une religion à la condition qu'elle te ressemble, qu'elle corresponde à tes idées.

Le judaïsme, c'est tout sauf cela.

Cela dit, adhérer au Bouddhisme zen c'est très bien, et c'est tout à ton honneur.
Clémentine
Messages: 27
Je ne sais pas si Dieu (ou "dieux" ou "déesse") existe(nt), Ce que je sais, c'est que si nous possédons un esprit critique, c'est que nous devons nous en servir.

Je crois non pas en la prière, mais plutôt en la méditation et la contemplation. Plutôt que de parler, je préfère écouter, observer. C'est là que se trouve la vérité. Une vérité trop complexe pour être mise en mots.

Je suis de l'avis de Krishnamurti : "L'ignorance n'est pas le manque de connaissances, mais le manque de connaissances de soi." C'est une pensée qui rejoint l'adage de Delphes, dont Socrate avait fait sa devise "Connaîs-toi toi-même."

Je suis persuadée que le salut de la Terre ne peut pas être contenu dans une seule religion. La paix universelle ne peut être atteinte que d'une seule façon : par la compréhension profonde de ce que nous sommes.
Clémentine
Messages: 27
Doudou a écrit:
Cela dit, adhérer au Bouddhisme zen c'est très bien, et c'est tout à ton honneur.


Merci.
mea shearim
Messages: 222
je me demande ce que connais Clementine du judaisme.
mea shearim
Messages: 222
voici une phrase de woody allen :



"Chacun doit trouver sa solution."


pour un juif la solution est le judaïsme.


comment pourrait -il faire autrement d'ailleurs?
Clémentine
Messages: 27
mea shearim a écrit:
je me demande ce que connais Clementine du judaisme.


Rien.
Clémentine
Messages: 27
Clémentine a écrit:
Bonjour à tous,
j'ai trouvé le lien de ce forum via Internet, et je suis venue jouer les opportunistes...

J'écris présentement un roman et à cette fin, je recherche l'équivalent dans la Torah du passage biblique suivant :

"Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait."

Si vous trouvez aussi l'équivalent dans un autre ouvrage religieux, faites-moi signe.

Pour être claire, mon but est de démontrer que dans toutes les religions (Bouddhisme, Islamisme, Catholicisme, Indouisme...) il est question de s'aimer en dépit de nos différences.

Merci à l'avance pour votre aide !
mea shearim
Messages: 222
Moi j'ai l'impression que si on aime son ennemi, il n'est donc pas un ennemi.

Si quelqu'un serait devenu mon ennemi, il est difficile de l'aimer.
Doudou
Messages: 373
La question, Clémentine, c'est que si tu es dans ton bureau en haut du World Trade Center et que de la fenêtre tu vois un Boeing arriver vers toi à 600 mph.
Comment réagis-tu... en disant "ennemi je vous aime" ?
mea shearim
Messages: 222
Voici un verset de la Torah :

«Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Vayikra 19 : 18).

Aimer son prochain de tout cœur

Pour Rabbi Akiva, il s’agit là de la règle la plus importante de la Tora. Et chacun se doit de se préoccuper du bien-être et des biens de son prochain comme de ses propres biens. Il est recommandé à tout un chacun d’honorer ses amis de même qu’il souhaite être respecté (Rambam[i]Hilkhot Déot[/i]6 : 3).

Dans le Sefer Hamitsvot, Rambam écrit notamment : « Le 206éme commandement de la Torah est «d’aimer son prochain comme soi-même» et l’amour et la compassion pour les autres doit s’appliquer à tous les niveaux et dans toutes les circonstances. Nous nous devons de préparer à assurer pour l’autre ce que nous souhaitons pour nous-même. Si tu n’aimes pas quelque chose, assure-toi que ton ami ne risque pas d’en souffrir… C’est cela que veut dire la Torah au travers du verset "Aime ton prochain…"».

Une question se pose : Pourquoi la Torah ajoute-t-elle deux mots « Ani Hachem » [[i]Je suis D.ieu[/i]] à ce verset ?
Les commentateurs expliquent que, au travers de ces mots, la Torah implique que les deux commandements sont liés, car le Peuple Juif a pour mission particulière d’aimer Dieu et son prochain. En effet, la démonstration de notre amour pour Dieu est le reflet de notre comportement à l’égard de notre prochain. A l’inverse, on ne peut aimer Dieu si l’on n’aime pas son frère ! C’est le message sous-jacent du verset étudié.

Le Rav Moshé Eipstein, le Rebbe de Ozrover précise que cette idée est inhérente à l’écriture même du verset; la guématria (valeur numérique) des mots[i]«Tu aimeras ton prochain comme toi même»[/i]est égale à la valeur des mots du verset « Vous aimerez Hachem votre Dieu ».
Ceci enseigne que l’un n’est pas possible sans l’autre et il s’avère ainsi que les commandements relatifs à l’amour du prochain et à l’amour de Dieu sont intimement liés l’un l’autre.
C’est pour cette raison, que Rabbi Akiva affirmait que cette règle est la plus importante de la Torah, notamment parce qu’elle inclut les deux aspects fondamentaux de la Foi.
L’histoire est bien connue… Lorsqu’un homme se présenta à Hillel et lui demanda de lui résumer le judaïsme en quelques mots, le Maître lui répondit : «Ce qui te paraît détestable, ne le fais pas à ton prochain : ceci inclut toute la Torah».

Un jeune couple rendit visite un jour au Rav Shimshon Pinkus… De graves problèmes opposaient le jeune couple et ils étaient sur le point de se séparer. Le Rav voulut s’informer précisément des raisons qui avaient engendré une situation aussi compromise. Il décida de les entendre chacun séparément; il demanda à la jeune femme la raison véritable de sa volonté de rompre avec son jeune mari. « Je ne peux plus le supporter; cela fait un an que nous sommes mariés et depuis il n’a jamais daigné me sourire ! » Il reçut ensuite le mari « Comment se fait-il que vous ne souriez jamais à votre épouse ? » Embarrassé, le jeune mari avoua au Rav qu’il avait une affreuse dentition qui l’enlaidissait et il avait donc décidé de s’astreindre à ne jamais sourire. «Je peux comprendre, dit le Rav, mais pourquoi ne pas consulter un dentiste ?»
- J’aimerais bien mais vous savez certainement ce que coûte ce genre d’intervention et je n’en ai absolument pas les moyens, répondit le jeune homme.»

Sans sourciller, le Rav tendit au jeune homme 2500 dollars et lui dit: «Pour l’amour de l’entente conjugale, courez donc consulter un chirurgien dentiste !»
Informée de ces faits, une relation proche du Rav lui exprima sa surprise:
- Je ne comprends pas, vous êtes couvert de dettes et vous arrivez à peine à nourrir votre famille, comment avez-vous pu donner 2500 dollars à ce jeune homme ?»
Le Rav Shimshon fut surpris de cette question et répondit tout naturellement :
- Pourquoi avez-vous tant de difficultés à comprendre que je trouve tout à fait naturel de donner à un frère ce que j’aurais pu dépenser pour moi-même ? Il est lui aussi un enfant de l’Eternel !»

Et sa source: http://www.chiourim.org/parachat%20quedochim.php


Dernière édition par mea shearim le Mer 08 Juillet 2009, 16:02; édité 1 fois
Clémentine
Messages: 27
Un gros merci pour cette réponse fort exhaustive.

En guise de remerciement, je vous livre les passages que j'ai trouvés dans le Nouveau Testament, les enseignements du Bouddha et le Coran :

Moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent [...] Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? [...] Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ?"

(Nouveau Testament)


« Quand les gens disent du mal de vous, vous devriez réagir ainsi: gardez le cœur ferme et ne répondez pas par des mots durs. Exercez-vous à laisser partir la rancune et à accepter que l'hostilité d'autrui éperonne votre compréhension. Soyez bienveillant, prenez une position généreuse, traitez votre ennemi comme un ami, et inondez tout votre monde de pensées affectueuses, à pertes de vues, universelles, illimitées et libre de haine. Une fois dans cet état, vous devriez essayer d'y demeurer. »

(Dhammapada)

« Le mal et le bien ne sont pas pareils. Repousse [le mal] par ce qui est meilleur. Et voilà que ton ennemi deviens un ami chaleureux. Mais [ceci] n'est donné qu'au possesseur d'une grâce et d'endurance. »

(Coran)
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