Houpa et belle soeur non-juive

Bonsoir Rav

Une Kala se marie dans quelques jours et souhaite que son frère soit sous la houpa.
Malheureusement la compagne de son frère est non-juive.
La Kala se demande si une personne non-juive peut être sous la houpa ou s'il vaut mieux éviter.

TODA raba


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S'il est possible d'éviter, je pense que c'est mieux.

Pas qu'il y ait un interdit précis concernant la présence d'un non juif sous la 'houpa, ce n'est pas un problème en soi.

Disons que si la Kala a une amie goya (qui ne serait pas sa belle-sœur) , elle peut être sous la 'houpa à ses côtés.

Ici le problème c'est plutôt le fait de "valider", d'accepter, de presque cautionner cette union interdite (celle de son frère).

Il a été demandé à rav Moshé Feinstein si le PÈRE goy d'une kala (juive) pouvait amener sa fille sous la 'houpa, le rav Feinstein (Igrot Moshé Yoré Déa III, §106, 2) répond très fermement que cela ne serait tolérable en aucun cas, car cela reviendrait à déconsidérer l'interdit et alléger la faute aux yeux du public.

Je suppose que l'absence d'une belle-sœur (ou compagne de frère) est moins pénible que celle du père de la kala...

Autrement dit: il n'y a pas de problème de présence non juive sous la 'houpa, mais il y a un problème d'honorer un couple interdit publiquement car cela allège la faute aux yeux des spectateurs.

Donc, si j'ai bien compris, un père non-juif, ne peut pas conduire sa fille Juive sous la Houppa ?

C’est effectivement ce qu’écrit Rav Feinstein, toutefois il faut en comprendre la raison, comme dit plus haut : il n'y a pas de problème de présence non juive sous la 'houpa, mais il y a un problème d'honorer publiquement un couple interdit car cela allège la faute aux yeux des spectateurs.

Ainsi, chaque cas mérite d’être analysé à part et présenté à un Rav (car l’argument de la caution ne s’appliquera pas forcément à chaque fois).