col akoess

pourriez vous me donner la source exacte du maamar : "col akoess keilou oved avodah zarah".
merci.

le texte de base est dans Nedarim 22b, et dans le ran mais pas tout a fait ces mots;

merci RAV de votre reponse mais je n'ai pas trouvé ce RAN dans nédarim 22 amoud B.

peut etre vouliez vous dire 22 amoud A (col adam akoess.....) mais a ce compte la vous auriez citez Chabatte 105 amoud B qui est la source de ce que le RAN cite.

et en plus ne correspond pas a ce que je cherche, la bas il est dit celui qui casse des objets dans sa colere...... et pas celui qui s'enerve. c'est different.

auriez vous une autre source ? ou pouvez vous me dire de quel RAN vous parliez dans 22 amoud B ?

merci encore

Cette phrase se trouve dans le Zohar (I, 27b) (II, 182a).

Certains ont voulu y voir une preuve que le Rambam avait lu le Zohar (contrairement aux dires de nombreux kabbalistes comme Rabbi 'Haim Vital, Rabbi Shlomo Elkabets, le 'Hida, Rav Its'hak Eizik 'Haver...) car il la cite (Déot §2, 3) (et autres), mais cette preuve n'est pas très solide puisque cette phrase se retrouve aussi dans le Midrash Leolam (§15).

Quant à la référence donnée par le Rav Klapisch, sachez que ce n'est pas le seul; dans plusieurs sfarim qui citent cette phrase ont retrouve un renvoi à Nedarim 22 (comme dans une certaine édition du Messilat Yesharim dans le chapitre sur Nekiout (§11) ) ou à Shabbat 105 (cité par le Ran dans Nedarim 22).
(Voir aussi ce qu'écrit le Maarats 'Hayes ur Shabbat 105b).

On trouve même cette erreur sous la plume du célèbre Rav 'Haim Kanievsky, qui renvoie à Shabbat 101b probablement par erreur d'impression, et voulant en fait écrire Shabbat 105b. Alors qu'il devrait renvoyer au Zohar ou au Midrash Leolam.
Voir son Or'hot Yosher §19 page 63.
Il n'y a pourtant pas l'ombre d'un doute que ce Rav , faisant partie des plus grands "Bekiim" de notre génération, connaissait les vraies références, il ne s'agirait donc que d'un moment d'inattention.

Pour ceux qui douteraient ou ne seraient pas persuadés que le Rav Kanievsky connaissait ce Midrash Leolam lorsqu'il écrivit ce sefer, ils pourront s'en persuader en regadant quelques pages PLUS HAUT, à la page 57, où il cite aussi cette phrase et renvoie au Midrash Leolam...